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N’Djaména (AFP) – Le dirigeant tchadien, le général Mahamat Idriss Deby Itno, a promis vendredi de libérer une douzaine d’hommes accusés en décembre dernier d’avoir tenté de monter un coup d’État.
« Je m’engage par la présente, devant vous et Dieu, à libérer les compatriotes qui ont été inculpés pour leur implication dans la tentative de coup d’État de décembre dernier », a déclaré Deby dans un discours prononcé à l’occasion de la fête musulmane de l’Aïd al-Fitr.
Deby a pris la tête d’une junte militaire en avril 2021 à l’âge de 37 ans après la mort de son père, le dirigeant vétéran Idriss Deby Itno, et s’est nommé président de transition.
Il a initialement promis d’organiser des élections et de rétablir le régime civil dans les 18 mois, mais a ensuite reporté cela de deux ans, déclenchant des manifestations en octobre 2022 qui ont été réprimées dans le sang.
Le 5 janvier, les autorités ont indiqué avoir arrêté le 8 décembre 11 officiers de l’armée et un éminent militant des droits, Baradine Berdei Targuio, qu’elles accusaient de « tentative de déstabilisation… de l’ordre constitutionnel » et des institutions du pays.
Berdei Targuio, présenté par les autorités comme le meneur, est président de l’Organisation tchadienne de défense des droits de l’homme (OTDH) et farouche critique des deux Deby.
Le gouvernement n’a donné aucune indication sur l’état de l’affaire contre les 12 depuis l’annonce initiale.
Deby, dans son discours, n’a pas non plus donné plus de détails, et aucun responsable du gouvernement n’a pu être joint vendredi pour une réponse.
Le père de Deby, qui avait dirigé le vaste pays du Sahel pendant trois décennies, a été tué lors d’une opération de lutte contre les rebelles dans le nord.
Sa mort a été annoncée juste un jour après qu’il ait été déclaré vainqueur d’une élection présidentielle qui lui a donné un sixième mandat.
Le mois dernier, le jeune Déby a gracié puis libéré 259 jeunes qui avaient été condamnés à des peines de prison pour avoir participé aux manifestations du 22 octobre dans la capitale N’Djamena.
Selon le gouvernement, 73 personnes ont été tuées, mais l’opposition, ainsi que les ONG locales et internationales qui se penchent sur les cas de disparitions forcées, d’arrestations arbitraires et d’exécutions, affirment que le bilan est bien plus élevé.
Dans son discours de vendredi, Deby a annoncé que d’autres personnes qui avaient été détenues en province lors des manifestations du 20 octobre seraient désormais libérées. Il n’a pas donné de chiffre.
© 2023 AFP