Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Publié le: Modifié:
Amman (AFP) – Les ministres arabes des Affaires étrangères réunis à Amman pour discuter du conflit de longue date en Syrie ont convenu lundi que le retour des réfugiés syriens était une « priorité absolue », selon un communiqué publié à l’issue des pourparlers.
Les pourparlers dans la capitale jordanienne ont réuni des ministres des Affaires étrangères de Syrie, de Jordanie, d’Arabie saoudite, d’Irak et d’Égypte, dans le cadre du dernier engagement régional avec le gouvernement longtemps isolé du président syrien Bachar al-Assad.
« Le retour volontaire et en toute sécurité des réfugiés dans leur pays est une priorité absolue, et les mesures nécessaires doivent être prises immédiatement pour le mettre en œuvre », indique le communiqué de clôture.
Selon les Nations Unies, environ 5,5 millions de réfugiés syriens qui ont fui depuis le début du conflit en 2011 sont enregistrés au Liban, en Jordanie, en Turquie, en Irak et en Égypte.
Le communiqué appelle à une coopération accrue entre Damas, les pays hôtes et les Nations unies pour organiser les opérations de rapatriement dans un « calendrier clair ».
Les ministres ont également convenu de « soutenir la Syrie… dans tous les efforts légitimes pour étendre son contrôle sur son territoire, imposer l’état de droit, mettre fin à la présence de groupes armés et terroristes… et mettre fin à l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures syriennes ».
La guerre civile qui dure depuis 12 ans en Syrie a fait plus d’un demi-million de morts et près de la moitié de sa population est aujourd’hui réfugiée ou déplacée à l’intérieur du pays.
Bien que le régime d’Assad ait récupéré beaucoup de terrain perdu plus tôt dans la guerre, des pans de territoire restent toujours hors du contrôle du gouvernement.
La Syrie, soutenue pendant sa guerre par l’Iran et la Russie, a été suspendue de la Ligue arabe en 2011 suite à la répression brutale d’Assad contre les manifestations pro-démocratie.
Mais alors qu’Assad est politiquement isolé depuis le début du conflit, ces dernières semaines ont vu une vague d’activités diplomatiques après que l’Arabie saoudite et l’Iran ont repris leurs relations diplomatiques en mars, modifiant les relations régionales.
Retour en toute sécurité
Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a noté que les pourparlers à Amman faisaient suite à une « réunion consultative » en Arabie saoudite le mois dernier.
Cette réunion a vu neuf pays arabes, dont des États du Golfe, se réunir à Djeddah pour discuter de la fin de la longue période de la Syrie dans le désert diplomatique et de son éventuel retour dans la Ligue arabe de 22 membres.
Safadi a déclaré que la réunion d’Amman « était bonne et positive » et s’est concentrée « sur les aspects humanitaires et sur les mesures potentielles pour soulager les souffrances du peuple syrien frère ».
« Nous nous sommes concentrés sur la question des réfugiés et nous nous sommes mis d’accord sur des mécanismes pour lancer le retour volontaire des réfugiés en coordination avec les Nations Unies », a-t-il déclaré.
« La situation actuelle en Syrie ne peut pas continuer, et les approches précédentes de gestion de la crise n’ont pas produit et ne produiront rien d’autre que davantage de destruction. »
Le communiqué appelait Damas à « améliorer les services publics dans les zones où les réfugiés retourneraient et énonçait des mesures qui assureraient leur sécurité, comme une amnistie.
Avant les pourparlers, qui se sont tenus dans un hôtel à Amman sous haute sécurité, Safadi a rencontré en privé son homologue syrien, Faisal Mekdad, et ils ont discuté de l’implication arabe pour parvenir à « une solution politique à la crise syrienne », a déclaré le ministère jordanien des Affaires étrangères dans une déclaration.
Il s’agissait de la première visite d’un ministre syrien des Affaires étrangères en Jordanie voisine depuis le début de la guerre.
Quelques jours après la réunion à Djeddah, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, s’est rendu à Damas, également une première depuis 2011.
Alors que certains pays arabes ont décidé de rétablir des liens avec Damas, la réintégration du gouvernement d’Assad reste un sujet de division dans la région.
Assad espère que la normalisation complète des liens avec les riches monarchies du Golfe et d’autres États arabes contribuera à financer la reconstruction des infrastructures du pays ravagées par la guerre.
© 2023 AFP