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Dans ce qui a été surnommé le « massacre de la forêt de Shakahola », deux pasteurs ont comparu devant les tribunaux kenyans sous l’accusation d’être responsables de la mort effroyable d’au moins 109 personnes qui ont été retrouvées enterrées. Des fosses communes ont été découvertes le mois dernier dans une forêt près de la ville côtière de Malindi, dans l’océan Indien, choquant la nation profondément religieuse à majorité chrétienne.
Paul Nthenge Mackenzie et Ezekiel Odero : Les deux pasteurs accusés de massacre sectaire
Paul Nthenge Mackenzie, un pasteur autoproclamé qui a fondé la Good News International Church en 2003 et est accusé d’avoir incité les membres de la secte à mourir de faim « pour rencontrer Jésus », a comparu devant le tribunal de Malindi mardi 2 mai.
Mackenzie et huit autres accusés ont été conduits par environ six policiers alors que la petite salle d’audience était remplie de proches des victimes. Il a rencontré son avocat George Kariuki alors qu’il portait une veste rose, noire et marron avec un pantalon marron.
George Kariuki a déclaré à l’AFP : « On ne nous a pas dit quelle demande l’accusation veut faire. Nous attendons juste de voir. »
La majorité des 109 décès signalés sont ceux d’enfants. Neuf enfants et une femme ont subi la première autopsie de Shakahola lundi 1er mai.
Bien que certaines des victimes aient été asphyxiées, les autorités ont confirmé que la famine était la cause du décès, a rapporté l’AFP.
Le télévangéliste riche et bien connu Ezekiel Odero doit également comparaître devant le tribunal de Mombasa, la deuxième plus grande ville d’Afrique de l’Est, après avoir été détenu à Malindi jeudi.
Odero serait responsable de meurtre, d’aide au suicide, d’enlèvement, de radicalisation, de crimes contre l’humanité, de maltraitance d’enfants, de fraude et de blanchiment d’argent.
L’accusation demande une prolongation de 30 jours de sa détention, citant des preuves fiables reliant les meurtres de plusieurs « adeptes innocents et vulnérables » du centre de prière et de l’église New Life d’Odero aux cadavres exhumés à Shakahola, a rapporté l’AFP.
L’ancien chauffeur de taxi s’est rendu le 14 avril lorsque la police est entrée dans la forêt de Shakahola, où une trentaine de fosses communes avaient été découvertes, selon une dénonciation.
Dans les documents d’accusation, les procureurs affirment qu’Odero et Mackenzie ont un lien parce qu’ils ont un « historique d’investissements commerciaux », qui comprend une station de télévision qui diffuse des « messages radicalisés » aux abonnés.
Il a été demandé au tribunal comment Mackenzie, un pasteur autoproclamé avec une image d’extrémisme, a évité l’arrestation malgré sa notoriété et ses contestations judiciaires antérieures.
À la suite de la tragédie, le président William Ruto est intervenu auprès des mouvements religieux internes du Kenya pour attirer l’attention sur l’échec des mesures de contrôle des églises et des cultes frauduleux qui se sont livrés à des activités illicites.
Ruto mettra au travail une équipe de travail cette semaine pour déterminer la meilleure façon de réglementer les activités religieuses au Kenya, qui compte environ 4 000 églises, selon le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki.
(Avec les contributions des agences)