Customize this title in french Si l’on s’en tenait aux arguments de la campagne sans voix, la fédération elle-même aurait été vaincue | Anne Twomey

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsTL’aspect le plus frappant des arguments victorieux de la campagne du non est qu’ils auraient fait échouer les référendums qui nous ont donné la fédération et notre constitution. Nous serions encore aujourd’hui six colonies britanniques en querelle si ces arguments prévalaient dans le passé. Examinons-les tour à tour.L’un des arguments les plus percutants était que nous sommes tous égaux devant la Constitution et que personne ne peut bénéficier de « droits spéciaux » ou être traité différemment. Une lecture rapide de la Constitution montrerait que cela est faux. Comme l’a souligné l’ancien juge en chef Sir Gerard Brennan dans l’affaire des générations volées, le pouvoir racial et le pouvoir des étrangers dans la constitution autorisent l’inégalité et « détruisent l’argument selon lequel toutes les lois du Commonwealth doivent accorder une égalité réelle à tous, sans distinction de race ». .La Constitution tout entière repose sur le principe de traiter les gens différemment. En effet, cela crée une fédération qui accorde des droits et des protections spéciaux aux populations des États les moins peuplés et économiquement défavorisés. Il garantit une représentation minimale des États à la Chambre des représentants et une représentation égale au Sénat, quelle que soit la population. L’effet, lorsque l’on combine la représentation dans les deux chambres, est que les Tasmaniens disposent d’un vote valant près de quatre fois celui d’un habitant de la Nouvelle-Galles du Sud. C’est bien plus puissant et démocratiquement significatif que la simple représentation au sein d’un organe consultatif.Bien que la constitution exige que les impôts fédéraux soient imposés de manière égale dans tout le pays, elle permet que cet argent soit restitué de manière inégale aux États, de sorte que pour la majeure partie de la fédération, la Nouvelle-Galles du Sud et Victoria ont soutenu financièrement les autres États. On peut se demander si les habitants d’Australie-Méridionale, de Tasmanie, d’Australie-Occidentale et du Queensland qui ont voté non au référendum vocal parce qu’ils estiment que tout le monde devrait être traité de la même manière en vertu de la constitution ont réalisé ce que cela signifierait pour eux.Un autre argument puissant était que nous ne devrions pas inscrire la race dans la Constitution. Et pourtant, c’est précisément ce qu’ont fait les rédacteurs de la Constitution. Ils comprenaient une disposition qui excluait les peuples autochtones du décompte de la population à certaines fins constitutionnelles (qui a ensuite été abrogée) et une disposition qui traitait des États qui excluaient les gens du droit de vote sur la base de la race. Ils ont donné au Parlement fédéral le pouvoir d’adopter des lois spéciales pour les personnes de toute race et ont exclu de ce pouvoir les peuples autochtones, dont le sort devait être laissé aux lois des États. Bien que cette exclusion ait été supprimée lors du référendum de 1967, le pouvoir racial reste inscrit dans la constitution et continue d’être utilisé.Le troisième argument important était qu’on ne peut pas voter pour une disposition constitutionnelle qui crée une institution sans avoir le « détail » du nombre de ses membres, de la manière dont ils sont choisis et de la manière dont l’organisme fonctionne. Mais les rédacteurs de la Constitution se sont contentés de laisser ces questions au Parlement. Par exemple, alors que la constitution prévoyait que le premier parlement fédéral serait élu conformément aux lois des États, elle laissait désormais le parlement fédéral décider du système de vote, de la manière dont les élections se déroulaient, quels politiciens étaient payés et quels étaient leurs pouvoirs, privilèges et les immunités le sont. C’est au système démocratique qu’il appartient de déterminer les détails : si les citoyens ne sont pas satisfaits des choix faits par le Parlement, ils peuvent toujours élire différents membres lors des prochaines élections.Sur la base de ces arguments, les électeurs non de samedi auraient rejeté la Constitution fédérale lors d’un référendum parce qu’elle ne contenait pas suffisamment de détails, qu’elle faisait des distinctions fondées sur la race et qu’elle n’exigeait pas que les gens soient traités de manière égale. Il est donc très curieux que l’un de leurs autres arguments était que la constitution est un document sacré dans lequel il ne faut pas toucher.Nous pourrions, bien sûr, supprimer de la constitution tous les droits et protections spéciaux des peuples des États les moins peuplés et exiger que toutes les subventions du Commonwealth aux États et territoires soient réparties également sur une base par habitant. Mais le résultat serait brutal et manquerait de toute générosité d’esprit envers les compatriotes australiens dans le besoin. Cela laisserait certains États incapables de fournir le niveau de services de base auquel nous nous attendons en tant qu’Australiens et avec peu d’espoir d’être entendus dans les couloirs du pouvoir. Est-ce vraiment le genre d’égalité que nous souhaitons ?Aujourd’hui est un jour pour remercier les courageux qui ont voté pour notre constitution en 1899 et 1900. C’est un jour pour célébrer ceux qui ont voté en 1946 pour permettre au Commonwealth de fournir des prestations médicales et dentaires, des allocations familiales et des prestations aux étudiants, même s’ils ne connaissaient pas le « détail » de ce que coûteraient ces prestations à l’avenir et qui pourrait y avoir accès. C’est une journée pour se souvenir de ceux qui ont voté oui en 1967 pour étendre le pouvoir racial afin que des lois puissent être adoptées concernant les peuples aborigènes et insulaires du détroit de Torres sur des questions telles que les droits fonciers et la protection du patrimoine culturel. Le non de samedi, s’il avait été accepté par la majorité, aurait fait échouer tous ces référendums et nous en aurions tous été plus mal. Anne Twomey est professeur émérite à l’Université de Sydney et était membre du groupe d’experts constitutionnels qui a conseillé sur le référendum vocal.

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