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L’Union européenne doit de toute urgence être plus sociale. Au lendemain de la pandémie de COVID-19, les citoyens de l’UE sont confrontés à une crise après l’autre, des crises qui mettent en péril leur accès au logement, leur pouvoir d’achat, leur approvisionnement énergétique et qui empêchent les gens de subvenir à leurs besoins alimentaires. Leurs familles. Un nombre croissant de familles et d’individus sont confrontés à la précarité énergétique et à l’exclusion sociale, tandis que les inégalités augmentent rapidement. Nous devons répondre à cette crise sociale aiguë et nous devons préparer une transition juste vers une économie climatiquement neutre. Réaliser une Europe plus sociale est un défi formidable qui devrait être au centre de toutes les actions de l’Union.
Les gouvernements ont été lents ou peu disposés à réagir à la crise sociale, et aucun plan ambitieux n’a été proposé. Le sauvetage des banques lors de l’effondrement financier de 2008 et la réponse économique coordonnée à la pandémie de COVID-19 montrent que l’Union européenne est capable de mobiliser des ressources en temps de crise. Le groupe des Verts/ALE appelle à une réponse ambitieuse de l’UE à la crise avec des investissements sociaux massifs et à des solutions concrètes telles qu’un revenu minimum fixé au-dessus du seuil de pauvreté et l’interdiction des déconnexions énergétiques.
Selon le dernier Eurobaromètre, les deux principales préoccupations des citoyens de l’UE sont la hausse du coût de la vie et la pauvreté et l’exclusion sociale. Il y a deux ans, lors du premier sommet de Porto, tous les dirigeants de l’UE ont convenu qu’il était temps de concrétiser une Europe sociale forte. Depuis, peu de mesures concrètes ont été prises pour atteindre cet objectif d’ici 2030. Le Forum social de Porto, qui se tient les 26 et 27 mai, devrait répondre à ces questions pressantes. Cependant, en se concentrant largement sur les compétences, il rate l’occasion de répondre aux principales préoccupations des citoyens de l’UE et ne parvient pas à proposer des solutions rapides et réalisables pour une transition juste.
Le groupe Verts/ALE estime que le Forum social de Porto est le lieu où présenter des idées ambitieuses et développer des politiques sociales qui aideront les gens à vivre dans la dignité. C’est également une occasion unique pour les dirigeants de l’UE de s’engager en faveur de la mise en œuvre intégrale du socle européen des droits sociaux, comme l’interdiction des stages non rémunérés, la protection des travailleurs contre les algorithmes de surveillance de la boîte noire, l’accès au logement et à l’aide pour les sans-abri et le revenu minimum. .
L’un des outils les plus importants que les pays membres devraient mettre en œuvre est la fixation de leur revenu minimum au-dessus du seuil de pauvreté pour assurer une vie décente et éradiquer la pauvreté. Les Verts/ALE réclament depuis longtemps une législation contraignante sur cette question et estiment qu’il s’agit de l’une des étapes les plus importantes pour rendre l’UE plus juste socialement.
Les crises sociales ne peuvent être évitées que si la transition sociale est abordée en même temps que la transition verte, et la lutte contre les inégalités économiques est une condition préalable à une action climatique efficace. Ainsi, le Forum social de Porto devrait se concentrer sur des emplois de qualité et la lutte contre la pauvreté en tant qu’éléments clés pour assurer une transition juste. Par exemple, la loi américaine de 2022 sur la réduction de l’inflation comprend plusieurs propositions législatives sur le changement climatique et le verdissement de l’économie qui introduisent des conditionnalités sociales comme conditions préalables pour que les entreprises reçoivent un soutien du gouvernement. L’UE ne peut pas prendre du retard en matière de droits sociaux.
Les problèmes auxquels sont confrontées nos sociétés découlent du système socio-économique actuel qui exploite à la fois les ressources naturelles et les personnes. Nous voulons une économie qui place les gens et la planète avant le profit.
Les pollueurs et les plus riches de nos sociétés doivent payer leur juste part. Les plus vulnérables ne peuvent pas souffrir car notre système est conçu à l’avantage des entreprises : selon les données de la BCE, les profits ont fortement contribué à la hausse des prix. Cela n’est nulle part plus évident que sur le marché de l’énergie : la flambée des prix s’est accompagnée d’énormes profits pour les entreprises, mais a augmenté la pauvreté énergétique et les déconnexions pour les gens.
La transition ne peut se faire que si les personnes se sentent soutenues : les personnes en emploi ; et ceux qui sont délaissés par le système actuel et qui sont au chômage. Les entreprises devraient mettre en œuvre des plans de transition juste obligatoires, conçus avec leurs employés et avec la participation des partenaires sociaux. Les syndicats ont un rôle important à jouer pour accompagner les travailleurs tout au long de la transition vers le marché du travail afin de s’assurer qu’ils sont aux commandes.
Afin de créer une Europe plus sociale et plus verte, l’Union européenne et ses institutions doivent réfléchir à la manière d’intégrer les mesures sociales et environnementales. À cet égard, un examen approfondi des règles budgétaires de l’UE et du cadre de gouvernance économique devrait garantir que les pays membres puissent réaliser les investissements sociaux requis.
Le Forum social de Porto ne devrait pas perdre l’occasion de discuter de ces mesures et du besoin urgent d’un nouveau contrat social. Si l’UE veut conserver le soutien de sa population, elle doit garantir une société plus égalitaire où les personnes et la planète passent avant le profit.