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Athènes (AFP) – Un haut magistrat grec, Ioannis Sarmas, a été invité mercredi à diriger un gouvernement intérimaire chargé d’organiser une deuxième élection nationale d’ici fin juin, a annoncé la présidence.
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Face à « l’impossibilité de former un gouvernement » trois jours seulement après les élections nationales « la solution, selon la Constitution est la formation d’un gouvernement intérimaire », a déclaré la présidente Katerina Sakellaropoulou lors d’une rencontre avec Sarmas.
Elle a évoqué le fait qu’aucun des trois partis en tête des élections de dimanche n’était disposé à former un gouvernement de coalition, après avoir échoué à obtenir la majorité.
Le Premier ministre sortant Kyriakos Mitsotakis a appelé à de nouvelles élections dès le 25 juin après avoir remporté le plus grand triomphe électoral de son parti depuis des années, mais il manque cinq sièges pour pouvoir produire un gouvernement à parti unique.
« C’est un grand honneur, une obligation constitutionnelle et mon devoir de citoyen d’accepter cette responsabilité », a déclaré Sarmas, 66 ans.
Né sur l’île grecque de Kos, Sarmas a suivi une carrière dans les tribunaux après avoir étudié le droit à Athènes et à Paris, ainsi qu’un doctorat.
Il exercera les fonctions de Premier ministre jusqu’à ce qu’un gouvernement soit déclaré lors de la deuxième élection.
Une deuxième élection se profile
Les sondages de dimanche ont vu le parti conservateur Nouvelle Démocratie de Mitsotakis obtenir une avance de 20 points sur son concurrent le plus proche, Syriza, dirigé par le gauchiste Alexis Tsipras, lors des élections nationales de dimanche.
Il s’agit du meilleur résultat des conservateurs grecs depuis 2007, attribuant au parti le mérite d’avoir ramené la stabilité économique dans une nation autrefois connue comme un retardataire de l’UE.
Mitsotakis, 55 ans, a déclaré lundi à Sakellaropoulou qu’il ne pouvait pas former de coalition et a appelé à des élections « éventuellement le 25 juin ».
Tsipras, dont le parti Syriza a remporté 71 sièges contre 146 pour Mitsotakis, a également refusé de former une coalition mardi et s’est engagé à mener son parti dans la prochaine bataille.
En vertu d’une nouvelle loi électorale qui entre en jeu lors du prochain scrutin, le vainqueur peut obtenir un bonus allant jusqu’à 50 sièges.
Sur la base des résultats de dimanche et de ce calcul, la Nouvelle Démocratie est pratiquement assurée d’une victoire.
Au pouvoir au cours des quatre dernières années, l’ancien consultant de McKinsey Mitsotakis a dirigé le pays à travers la pandémie qui a dévasté l’industrie touristique vitale de la Grèce.
Le mandat de Mitsotakis a cependant été gâché par un scandale d’écoutes téléphoniques ainsi qu’un accident de train qui a tué 57 personnes en février.
Le gouvernement a initialement imputé l’accident – la pire catastrophe ferroviaire jamais enregistrée en Grèce – à une erreur humaine, même si le réseau ferroviaire notoirement médiocre du pays a souffert d’années de sous-investissement.
Néanmoins, ni l’accident ni le scandale des écoutes téléphoniques ne semblent avoir ébranlé le soutien à ses conservateurs – qui ont remporté une victoire bien plus importante que celle prédite par les sondages d’opinion avant le vote.
En revanche, Syriza de Tsipras a terminé deuxième même dans son village ancestral d’Arta, au nord-ouest de la Grèce.
De son côté, Tsipras a déclaré assumer « l’entière responsabilité » de la défaite, qu’il a qualifiée de « choc douloureux », tout en jurant d’empêcher la formation d’un gouvernement de droite au prochain tour.
© 2023 AFP