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L’annonce intervient un jour après que les partis de gauche espagnols ont subi une défaite retentissante aux élections locales.
Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sanchez a convoqué des élections législatives anticipées pour juillet.
Cette décision fait suite au succès des conservateurs lors des principales élections locales et régionales de dimanche, qui ont représenté un changement clair dans la carte politique de l’Espagne.
Les conservateurs ont gagné dans sept des 12 régions organisant des élections et ont réussi dans plusieurs régions auparavant dominées par les socialistes.
Les chiffres ont souligné la vulnérabilité électorale de la gauche, certains experts affirmant que Sanchez craint qu’une période plus longue au gouvernement ne les épuise encore plus.
Mais que se passe-t-il maintenant ?
Stratégie électorale
Bien que la décision ait surpris de nombreux Espagnols, la stratégie socialiste n’est pas nouvelle.
En 2019, Sanchez – qui n’était au pouvoir que depuis quelques mois – a appelé à des élections générales qui se sont avérées fructueuses.
La menace du parti d’extrême droite Vox a déclenché une grande mobilisation de la gauche espagnole.
Sanchez pourrait espérer que la même chose se reproduise.
En convoquant le vote, l’Espagne se voit offrir un choix : elle peut soit consolider le résultat des récentes élections régionales, ce qui pourrait laisser le pouvoir entre les mains du Parti populaire conservateur – qui aurait besoin du parti d’extrême droite Vox pour gouverner – soit se mobiliser pour arrêter cela.
Sanchez mise sur ce dernier, estimant que la menace d’un parti d’extrême droite jouerait en sa faveur électorale.
Quatre ans plus tard, Vox bénéficie toujours d’un soutien croissant élection après élection, selon les résultats de dimanche.
Le mouvement d’extrême droite a plus que doublé sa part de conseillers locaux à 7,2%, ce qui signifie qu’ils auront une influence significative sur les politiques dans les villes où le PP aura besoin de leurs votes.
Selon Óscar Sánchez Alonso, professeur de politique à l’Université pontificale de Salamanque, le Parti socialiste pourrait utiliser les éventuelles coalitions régionales entre le Parti populaire et Vox dans le cadre de sa stratégie électorale contre les conservateurs.
Mais d’autres considérations entrent également en jeu.
Avec cette décision, Sánchez quitte également Sumar (Unite) – le nouveau parti politique du vice-Premier ministre et ministre du Travail – sans avoir le temps de se consolider politiquement.
Ce parti, composé de plus d’une dizaine de formations de gauche, a été lancé il y a quelques mois à peine. Son émergence a radicalement changé le paysage politique espagnol, retirant potentiellement des voix aux socialistes.
« L’avance électorale est stratégique, Sanchez laisse moins de temps aux partis, notamment à ceux comme Sumar, pour préparer leur campagne et pas le temps de chercher un candidat alternatif au sein de son propre parti », précise le professeur.
L’opposition conservatrice évince les socialistes
Lors des récentes élections, le Parti populaire a remporté plus de sept millions de voix, soit deux millions de plus que lors des dernières élections qui ont eu lieu en 2019.
Un dénouement très célébré qui contraste avec la débâcle socialiste.
Le parti de Sanchez est passé de 6,6 millions de voix lors des élections précédentes à 6,2 millions dimanche dernier.
Les conservateurs ont également chassé des villes importantes, dont Valence et Séville, des socialistes, obtenant une majorité absolue pour le maire de Madrid, la capitale.
Au niveau régional, les socialistes subissent la perte de territoires considérés comme des places fortes.
La région de Valence – dirigée par eux depuis 2015 – l’Estrémadure, l’Aragon, les îles Baléares et La Rioja pourraient désormais être gouvernées par le Parti populaire.
En raison des alliances qui pourraient se former, on ne sait pas encore qui dirigera les municipalités.
Interrogé sur la débâcle socialiste, le professeur de politique Alonso pointe du doigt la détérioration de leur « marque », qui a fait des ravages sur les candidats régionaux et locaux.
« Les alliances électorales que Sanchez a forgées ont un coût élevé, même pour l’électorat qui vote habituellement pour le Parti socialiste », explique l’expert.
Sanchez a recherché le soutien d’alliés controversés lorsqu’il a été nommé Premier ministre. Parmi eux, plusieurs petits partis nationalistes régionaux, dont EH Bildu, connu pour être l’aile politique du groupe armé séparatiste basque ETA.