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Ankara a demandé à la Suède de poursuivre les responsables d’avoir projeté un drapeau kurde sur le parlement de Stockholm lors des élections en Turquie.
La Turquie a exigé une action de la Suède après que des groupes kurdes à l’intérieur du pays ont organisé un coup politique.
Des séquences vidéo publiées par le Comité Rojava, un groupe basé en Suède soutenant les groupes armés kurdes en Syrie, montraient un drapeau du PKK projeté sur le Parlement suédois le jour de la réélection du président turc.
Le PKK mène une lutte armée pour l’autonomie et l’indépendance des Kurdes vis-à-vis de l’État turc depuis les années 1980. Ankara considère le groupe comme des terroristes.
La Turquie a condamné mardi le coup monté, déplorant ce qu’elle a qualifié d’acte « inacceptable » à un moment où Stockholm espère lever le veto de la Turquie à son adhésion à l’OTAN.
« Il est totalement inacceptable que des terroristes du PKK continuent d’agir librement en Suède, qui est candidate à l’Otan », a déclaré sur Twitter Fahrettin Altun, porte-parole de la présidence turque.
« Nous attendons des autorités suédoises qu’elles enquêtent sur cet incident et tiennent ses auteurs responsables », a-t-il ajouté.
Ankara a bloqué la candidature de la Suède à l’OTAN depuis mai. Il a été accusé d’utiliser ce levier pour extorquer des gains politiques à Stockholm, ce qui, selon certains, porterait atteinte à la liberté d’expression et à la souveraineté de la Suède si elle honorait leurs demandes.
Un porte-parole du parlement suédois a déclaré qu’un certain nombre de personnes avaient projeté des messages sur le bâtiment de la capitale suédoise dimanche soir, ajoutant qu’il n’avait aucune documentation sur ce qui était projeté.
Appel à libérer le fondateur du PKK
Un appel à la libération du fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, a également été diffusé par le Comité Rovaja, selon sa vidéo de protestation, qui montre une effigie brûlante du président turc.
Ennemi juré du gouvernement turc, le PKK est classé comme organisation terroriste par la Suède, l’Union européenne et les États-Unis.
Le gouvernement turc a également demandé à la Suède d’empêcher une manifestation pro-kurde prévue dimanche à Stockholm, après qu’une loi antiterroriste plus stricte doit entrer en vigueur jeudi dans le pays nordique.
La Suède rêve de l’Otan
L’incident s’est produit après qu’Erdogan ait remporté un nouveau mandat de cinq ans, à la suite des élections présidentielles de dimanche.
Il a maintenant le mandat de poursuivre sa politique étrangère musclée, après s’être opposé aux offres de la Suède et de la Finlande de rejoindre l’OTAN l’année dernière face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La Turquie a ratifié la candidature de la Finlande en mars et a obtenu, tardivement, un feu vert turc et est officiellement entrée dans l’OTAN le 4 avril.
Mais Erdogan s’oppose toujours à la Suède, affirmant que Stockholm abrite des membres du PKK et qu’elle n’a pas rempli sa part de l’accord de l’année dernière visant à apaiser les inquiétudes d’Ankara en matière de sécurité.
Certains de ceux que le président turc veut extrader sont des opposants politiques, comme le journaliste en exil Bülent Keneş, qui l’ont critiqué dans le passé.
Bien que les candidatures à l’adhésion doivent être approuvées par tous les membres, le chef de l’Otan, Jens Stoltenberg, s’est dit « totalement serein » mardi à Oslo quant à l’adhésion de la Suède à l’Alliance atlantique, malgré la réélection d’Erdogan.
La Suède a une autre pierre dans son soulier : la Hongrie.
Budapest n’a pas encore ratifié sa candidature à l’OTAN et demande à Stockholm de cesser de l’accuser de faire marche arrière sur les questions liées à l’État de droit.