Imran Khan conteste la décision du Pakistan le disqualifiant de ses fonctions


L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan a contesté une décision de la commission électorale l’empêchant d’exercer des fonctions publiques pendant cinq ans.

La commission a conclu que M. Khan avait illégalement vendu des cadeaux d’État et dissimulé des actifs à l’époque où il était la première au Pakistan.

L’avocat de M. Khan, Ali Zafar, a déclaré qu’il espérait que le tribunal renverserait le verdict.

La décision l’empêche d’exercer des fonctions publiques pendant cinq ans en vertu de la loi pakistanaise. Il a automatiquement perdu son siège au parlement.

M. Khan, une ancienne star du cricket, a été évincé lors d’un vote de censure au Parlement en avril.

L’annonce de la commission intervient alors que M. Khan rassemble des partisans contre le nouveau gouvernement du Premier ministre Shahbaz Sharif et appelle à des élections anticipées.

Les manifestants ont brièvement affronté la police vendredi à l’extérieur de la capitale Islamabad.

M. Khan a ensuite exhorté ses partisans à se disperser pacifiquement et à attendre son appel à une marche sur Islamabad.

Son porte-parole Fawad Chaudhry a déclaré qu’une requête contestant la disqualification avait été déposée devant la Haute Cour d’Islamabad dans le but d’obtenir une audience urgente.

La décision de la commission fait suite à une pétition du gouvernement de coalition de M. Sharif demandant une action contre M. Khan pour des allégations selon lesquelles il aurait vendu illégalement des cadeaux de l’État.

Au Pakistan, les chefs de gouvernement sont autorisés à racheter des cadeaux, mais ils ne sont généralement pas vendus. Si c’est le cas, les particuliers doivent le déclarer comme revenu.

M. Khan, arrivé au pouvoir en 2018, a déclaré que son gouvernement avait été renversé par M. Sharif dans le cadre d’un complot américain.

Il n’a pas fourni de preuves pour étayer ses affirmations, ce que M. Sharif et les États-Unis ont nié.

Le Pakistan est aux prises avec une économie en spirale, des pénuries alimentaires et les conséquences d’inondations sans précédent cet été qui ont tué 1 725 personnes, déplacé des centaines de milliers de personnes et provoqué une recrudescence du paludisme et d’autres maladies liées aux inondations.

Mis à jour : 22 octobre 2022, 13 h 13





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