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Gaza City (Territoires palestiniens) (AFP) – Amnesty International a déclaré mardi que les frappes israéliennes sur Gaza le mois dernier pourraient constituer un « crime de guerre », et que les groupes militants palestiniens devraient faire l’objet d’une enquête sur la même accusation pour leurs tirs de roquettes.
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Israël et les groupes armés palestiniens à Gaza, y compris le Jihad islamique, ont échangé des tirs nourris lors de l’éruption du 9 au 13 mai qui a fait 35 morts, dont des civils et des combattants.
Le groupe de défense des droits de l’homme basé à Londres a accusé les frappes israéliennes menées « sans nécessité militaire » de constituer « une forme de punition collective contre la population civile ».
Il a également accusé des groupes militants palestiniens de tirs de roquettes « aveugles » visant Israël qui « devraient également faire l’objet d’une enquête en tant que crimes de guerre ».
Amnesty a déclaré qu’Israël « a mené des frappes aériennes apparemment disproportionnées qui ont tué et blessé des civils palestiniens, y compris des enfants », et a déclaré que « lancer intentionnellement des attaques disproportionnées… est un crime de guerre ».
L’armée israélienne a répondu qu’elle avait commencé son opération le 9 mai « en réponse aux tirs répétés de roquettes contre Israël ».
Il a déclaré à l’AFP que les forces israéliennes « n’ont mené des attaques qu’après une évaluation en temps réel avant l’attaque que les dommages collatéraux attendus pour les civils et les biens civils ne seront pas excessifs par rapport à l’avantage militaire anticipé ».
L’armée a accusé le Jihad islamique d’installer ses « centres opérationnels dans des bâtiments résidentiels civils » et d’utiliser les civils « comme bouclier humain ».
Il a ajouté qu’il « avait fait de nombreux efforts » pour minimiser les dommages causés aux civils à Gaza, notamment en retardant et même en annulant les attaques prévues, et en téléphonant pour s’assurer que les bâtiments étaient évacués « plusieurs heures avant les frappes ».
Israël et des groupes militants à Gaza ont mené plusieurs guerres depuis que le mouvement islamiste Hamas a pris le contrôle de l’enclave côtière en 2007.
Selon l’armée israélienne, plus de 1 230 roquettes ont été tirées de Gaza vers Israël du 10 au 13 mai avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu.
« L’impunité d’Israël pour les crimes de guerre qu’il commet à plusieurs reprises contre les Palestiniens et pour son blocus illégal et cruel de la bande de Gaza, qui dure depuis 16 ans, enhardit de nouvelles violations et rend l’injustice chronique », a déclaré Heba Morayef, directrice régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty. International.
Un porte-parole du Jihad islamique palestinien – considéré comme un groupe terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne – a déclaré que le groupe « accueille favorablement » le rapport.
« Nous faisons notre part pour nous défendre contre les crimes commis par Israël contre le peuple palestinien », a-t-il ajouté dans un communiqué.
Après le cessez-le-feu, les Nations Unies ont déclaré que les frappes israéliennes avaient déplacé plus de 950 personnes, complètement détruit plus de 100 maisons et gravement endommagé 140 autres.
Environ 2,3 millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza qui est soumise à un blocus paralysant dirigé par Israël depuis l’arrivée au pouvoir du Hamas.
© 2023 AFP