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Des familles désemparées se sont rassemblées dimanche dans une morgue de l’ouest de l’Ouganda pour avoir des nouvelles de leurs proches après que des dizaines d’étudiants ont été tués lors d’une attaque par un groupe rebelle et que de nombreux autres ont disparu.
Selon des responsables, au moins 41 personnes, dont 38 étudiants, ont été massacrées vendredi soir dans une école secondaire de la ville de Mpondwe, près de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC).
Les victimes ont été piratées, abattues et brûlées vives lors de l’attaque contre l’école secondaire de Lhubiriha, laissant l’Ouganda sous le choc et suscitant la condamnation du monde entier.
L’armée et la police ont accusé le groupe armé du Front démocratique allié (ADF) d’être responsable de l’attaque. Les assaillants ont enlevé six personnes alors qu’ils fuyaient.
L’armée a déclaré qu’elle poursuivait les assaillants et qu’elle libérerait les personnes enlevées.
De nombreuses victimes ont été brûlées au-delà de toute reconnaissance alors que les assaillants ont incendié un dortoir verrouillé, frustrant les efforts pour identifier les morts et rendre compte des disparus.
Dans une morgue à Bwera, une ville proche de l’endroit où l’attaque a eu lieu, des familles ont pleuré lorsque les corps de leurs proches ont été mis dans des cercueils et emmenés pour l’enterrement.
Mais pour beaucoup d’autres, il n’y avait aucune nouvelle de proches disparus. De nombreux corps calcinés ont été envoyés à la ville de Fort Portal pour des tests ADN.
Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière en Ouganda depuis 2010, lorsque 76 personnes ont été tuées dans un double attentat à Kampala par le groupe al-Shabab basé en Somalie.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, l’a qualifié d ‘ »acte épouvantable », tandis que les États-Unis, un proche allié de l’Ouganda, et l’Union africaine ont également condamné l’effusion de sang.
L’armée traquerait « ces personnes malfaisantes et elles paieront pour ce qu’elles ont fait », a déclaré samedi le président Yoweri Museveni.
Mais des questions ont été soulevées sur la façon dont les assaillants ont réussi à échapper à la détection dans une région frontalière avec une forte présence militaire.
Le général de division Dick Olum a déclaré à l’agence de presse AFP que les renseignements suggéraient la présence des ADF dans la région au moins deux jours avant l’attaque, et qu’une enquête serait nécessaire pour établir ce qui n’allait pas.
L’Ouganda et la RDC ont lancé une offensive conjointe en 2021 pour chasser les ADF des bastions congolais, mais les mesures ont pour la plupart échoué.
En juin 1998, 80 étudiants ont été brûlés vifs dans leurs dortoirs lors d’une attaque des ADF contre l’Institut technique de Kichwamba en Ouganda, près de la frontière avec la RDC.