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En tant que plus grande économie d’Europe, Berlin a déjà été accusée de n’avoir aucune raison de ne pas respecter ses obligations envers l’OTAN
L’Allemagne atteindra l’objectif de l’OTAN de consacrer 2% de son PIB annuel aux dépenses militaires « dès l’année prochaine », a déclaré jeudi le chancelier Olaf Scholz au Bundestag.
« Nous ferons en sorte que l’armée fédérale reçoive enfin les équipements dont elle a besoin (…) en consacrant à nouveau 2% de notre PIB à la défense à partir de l’année prochaine pour la première fois depuis des décennies », a-t-il annoncé.
La chancelière avait précédemment mentionné 2025 comme date pour atteindre cet objectif.
L’échec de longue date de l’Allemagne à atteindre le seuil de 2% des dépenses de défense a parfois été un point sensible pour d’autres États membres de l’OTAN, en particulier les États-Unis, où des dirigeants de droite, dont Donald Trump, l’ont accusée de profiter des avantages de l’alliance tout en étant en deçà de ses contributions attendues.
La guerre en Ukraine a cependant entraîné une transition majeure dans la politique de défense allemande. Le pays a promis des munitions et des armes à l’armée ukrainienne dans des volumes impensables il y a encore deux ans.
Scholz, devenu chancelier moins de deux mois avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a annoncé en février 2022 que son gouvernement mettait en place un « fonds spécial » pour les forces armées allemandes, la Bundeswehr, afin de lui permettre de soutenir pleinement la lutte contre l’invasion russe. .
Il a fondé sa décision d’augmenter les dépenses militaires et de soutenir sans ambiguïté l’Ukraine dans un récit historique de la sécurité européenne dans lequel l’Allemagne occupe une place particulière.
« Beaucoup d’entre nous se souviennent encore des histoires de guerre de nos parents ou grands-parents. Et pour les plus jeunes, c’est presque inconcevable – la guerre en Europe. Beaucoup d’entre eux expriment leur horreur – à travers le pays, y compris juste à l’extérieur devant le Reichstag.
« Nous vivons une époque charnière. Et cela signifie que le monde d’après ne sera plus le même que le monde d’avant. La question au cœur de tout cela est de savoir si le pouvoir est autorisé à prévaloir sur la loi. Si nous permettons à Poutine de remonter le temps au 19ème siècle et à l’âge des grandes puissances, ou si nous avons en nous la capacité de tenir en échec des fauteurs de guerre comme Poutine.
« Cela nécessite notre propre force. »