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Deçan (Kosovo) (AFP) – Situé au pied des montagnes maudites des Balkans, le monastère de Decani est considéré comme un symbole de l’héritage religieux de la Serbie au Kosovo – et un « miracle » de survie à travers de nombreux conflits.
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Le bâtiment en forme de dôme du XIVe siècle, un site du patrimoine mondial qui possède encore ses fresques originales, est sous la garde 24 heures sur 24 par des soldats de la paix dirigés par l’OTAN.
Ils sont postés aux abords du monastère, leur véhicule blindé surmonté d’un gros canon et poste de garde en sacs de sable anormal dans la vallée bucolique.
À l’intérieur de l’enceinte du monastère, les uniformes de camouflage des soldats se mêlent aux robes noires des 20 moines orthodoxes orientaux qui y vivent.
Depuis que la majorité ethnique albanaise du Kosovo s’est soulevée en 1998-1999 contre Belgrade, des sites liés au patrimoine serbe comme le monastère sont devenus des cibles.
Bien que la situation au Kosovo se soit largement calmée au cours des deux décennies et demie qui se sont écoulées depuis la guerre du Kosovo de 1999, dans laquelle l’OTAN est intervenue, les tensions latentes exigent une vigilance continue de la part de la force de maintien de la paix KFOR dirigée par l’OTAN.
Les tensions sont actuellement à leur plus haut niveau depuis 2004, selon les commandants de la KFOR, les Albanais de souche revendiquant des administrations municipales dans les villes à majorité serbe du nord du Kosovo, et la Serbie détenant trois policiers kosovars qui ont été arrêtés à la mi-juin.
Un havre
La paix qui règne au monastère de Decani fait que ces problèmes semblent un monde à part, mais ses moines sont conscients que le conflit a souvent léché ses murs.
« Deux guerres des Balkans, deux guerres mondiales, le communisme… l’église a beaucoup souffert. C’est donc une sorte de miracle que l’église ait survécu dans de telles conditions », a déclaré l’un d’eux, le père Petar, aux journalistes dont l’AFP qui s’est rendu sous escorte de la KFOR. fin juin.
Le moine ne s’est pas attardé sur les menaces auxquelles le site est confronté aujourd’hui, mettant plutôt l’accent sur son mélange d’architecture gothique, byzantine et orientale.
« C’est une combinaison des plus beaux éléments de l’art chrétien, de l’est et de l’ouest », a déclaré le père Petar, observant que l’église n’a « jamais changé » au cours de ses 700 ans d’histoire.
Pendant la guerre du Kosovo et ses suites, le monastère a été un refuge pour les personnes de plusieurs croyances religieuses, un refuge contre les rivalités ethniques.
Construit entre 1327 et 1335, son fondateur était le roi serbe Stefan Decanski, d’après qui lui et le village voisin ont été nommés – bien que les Serbes appellent le village Decani tandis que les Albanais de souche l’appellent Decan.
Les fidèles orthodoxes viennent de loin pour adorer les restes du roi Stefan, qui a été oint Saint Stefan de Decani, qui sont conservés dans l’autel sous la coupole à l’intérieur du monastère.
Les soldats de la KFOR veillent respectueusement à l’intérieur et à l’extérieur du monastère pendant que les moines accomplissent les rituels.
« Notre travail est de maintenir de bonnes relations avec tous les éléments de la municipalité, ethnies disparates bien sûr », a déclaré le chef d’équipe de la KFOR pour le site, le sergent Manuel Cetrullo.
© 2023 AFP