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Un tribunal serbe libère trois policiers du Kosovo et leur permet de retourner dans leur pays après avoir été arrêtés au début du mois de juin et accusés de possession illégale d’armes et d’engins explosifs.
Le tribunal de la ville centrale serbe de Kraljevo a libéré les officiers alors que les tensions s’intensifiaient entre les ennemis des Balkans et à la suite des demandes des États-Unis et de l’Union européenne pour qu’ils soient libérés.
Tous les trois sont autorisés à retourner au Kosovo et il n’est pas clair si l’affaire se poursuivra en leur absence.
Les policiers ont été arrêtés à la mi-juin. La Serbie a déclaré qu’ils étaient entrés dans le pays depuis le Kosovo, tandis que les autorités kosovares ont insisté sur le fait qu’ils avaient été enlevés à l’intérieur du Kosovo et transférés dans une prison serbe.
Dans un tweet, le Premier ministre du Kosovo, Albin Kurti, a confirmé la libération des officiers, mais tout en saluant la nouvelle, il a insisté pour que la Serbie soit tenue pour responsable.
Le différend a accru les tensions entre les deux pays qui ont dégénéré en de violents affrontements dans le nord du Kosovo à majorité serbe, faisant craindre une reprise du conflit de 1998-1999 qui a fait plus de 10 000 morts, principalement des Albanais du Kosovo.
En mai, la police du Kosovo a saisi des bâtiments municipaux locaux dans le nord du Kosovo, où les Serbes représentent une majorité, pour installer des maires de souche albanaise qui ont été élus lors d’élections locales en avril que les Serbes ont massivement boycottées.
La semaine dernière, l’UE a convoqué les dirigeants du Kosovo et de la Serbie à Bruxelles dans le but d’apaiser les tensions. La réunion n’a produit aucune percée car les responsables de l’UE ont exhorté les deux parties à faire un effort immédiat pour désamorcer la situation.
La Serbie et son ancienne province du Kosovo sont en désaccord depuis des décennies, Belgrade refusant de reconnaître la déclaration d’indépendance du Kosovo de 2008.