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« WNous nous sommes accrochés à sa lumière brillante. Cette ligne, tirée d’une narration dépouillée d’Ernest (Ahmed Sylla), le plus jeune fils de Rose (Annabelle Lengronne), capture l’essence de ce drame familial séduisant mais frustrant. Il parle de sa mère intrépide et farouchement charismatique, qui en 1989 fuit la Côte d’Ivoire avec ses deux jeunes fils pour commencer une nouvelle vie en France.
Lengronne est magnifique et magnétique dans le rôle. Révérencieusement éclairée, de sorte que son profil de reine est la seule chose que nous remarquons chaque fois qu’elle est dans le plan, elle contrôle impérieusement ses propres besoins et son propre plaisir. « Je choisis mes hommes moi-même », dit-elle fermement à une tante entremetteuse.
Les hommes vont et viennent. Et ses garçons sont de plus en plus laissés à eux-mêmes alors que Rose peine comme femme de chambre dans un hôtel. Elle inculque quelques leçons clés ; ne jamais laisser personne te voir pleurer et surtout : « Le plus important, c’est de réussir.
La grande réussite de Mère et filsle deuxième long métrage de Jeune Femme réalisateur Léonor Serraille, est la création de ce personnage central fascinant et imparfait. Mais l’erreur fatale du film est de la faire passer à l’arrière-plan de l’histoire après le premier tiers.
Une structure en trois chapitres se concentre tour à tour sur les membres de la famille : Rose, son fils aîné troublé, Jean, et enfin le plus jeune, Ernest. Même si elles sont traitées avec sensibilité, les histoires d’angoisse des adolescents ne correspondent pas tout à fait à la puissance du voyage de Rose. Une confrontation finale captivante entre Rose et Ernest reprend l’étincelle du début. Mais cela nous rappelle aussi à quel point nous ressentons son absence en tant que personnage.