Customize this title in frenchLe Conseil d’État français suspend à nouveau l’interdiction nationale des dénominations de viande pour les produits végétaux

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Pour la deuxième fois en quelques années, le plus haut tribunal administratif français a stoppé un arrêté gouvernemental interdisant les dénominations de viande pour les produits à base de plantes, comme « saucisse végétarienne » ou « burger », dans l’attente de la décision de la Cour de Justice européenne ( CJCE).

À la suite d’un appel de six producteurs d’aliments d’origine végétale, le juge des référés du Conseil d’État français a suspendu le décret mercredi 10 avril. La loi prévoyait une liste de termes de boucherie ou de charcuterie interdits, tels que « steak », « escalope » ou « jambon », pour commercialiser des produits à base de plantes.

Le gouvernement français a promis de publier le décret le 27 février prochain, car il s’agit d’un engagement pris auprès des agriculteurs de manifester dans les rues, pour protéger les éleveurs français et éviter de créer une confusion chez les consommateurs.

Le décret devait entrer en vigueur le 1er mai 2024.

Mais le Conseil d’Etat a estimé dans son arrêt qu’il existait de sérieux doutes sur la légalité de cette interdiction, précise un communiqué. Un avis de la CJCE est attendu dans les prochains mois.

Le 29 juin 2022, le Conseil d’État avait déjà suspendu un autre décret quasiment identique.

Entreprises en défense

Le Conseil d’État a estimé qu’« une interdiction à compter du 1er mai nuirait gravement et immédiatement aux intérêts des entreprises commercialisant ces produits ».

Ils subiraient « une baisse significative de leur chiffre d’affaires » même si « l’essentiel des ventes concerne ces produits ».

Les termes « steak végétarien » ou « bacon végétarien » sont « parfois utilisés depuis longtemps, se sont imposés » et figurent même sur les menus des restaurants, a ajouté le tribunal français dans le communiqué.

Le décret pourrait entraîner des « coûts liés aux modifications du packaging » et à la « stratégie marketing », a expliqué le Conseil.

droit européen

Les dispositions relatives au thème des dénominations des viandes s’appuient sur le règlement européen du 25 octobre 2011 relatif à l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires et sur le règlement portant organisation commune de marché (OCM) dans le cadre de la politique agricole commune.

En vertu de la législation européenne, les produits à base de viande – contrairement au lait – ne sont pas réglementés, et rien n’empêche légalement l’utilisation de noms usuels ou descriptifs pour les produits carnés.

Cependant, un récent arrêt de la CJCE a déclaré que le cadre harmonisé de l’UE pour l’étiquetage des denrées alimentaires « n’empêche pas les États membres d’adopter des mesures prévoyant des mentions obligatoires supplémentaires », la jurisprudence faisant référence à l’origine ou à la provenance des denrées alimentaires.

Interrogée par le Conseil d’Etat, la CJCE doit se prononcer dans les prochains mois sur le décret d’interdiction de la viande.

Concurrence déloyale

Comme la France, l’Espagne souhaite elle aussi mettre un terme à ces désignations.

L’Italie a également approuvé des dispositions interdisant les appellations de viande pour les produits à base de plantes, dans le cadre d’une loi interdisant la vente de viande cultivée en laboratoire.

Mais la procédure de notification de Rome à l’UE était défectueuse et on ne sait pas exactement ce qui va se passer ensuite.

Lors de la dernière réforme de la PAC en 2020, les députés avaient tenté d’interdire les termes de boucherie pour les produits végétaux, mais le texte a été rejeté par le Parlement européen.

L’absence de règles harmonisées au sein de l’UE et la concurrence déloyale qui en résulte ont également été dénoncées par les entreprises commercialisant de la viande végétale.

Selon le Conseil d’Etat, « leurs concurrents, qui fabriquent leurs produits dans d’autres pays européens, pourront continuer à utiliser ces noms pour vendre leurs produits en France après le 1er mai ».

De plus, le décret épargne les produits « fabriqués ou commercialisés dans un autre État membre de l’Union européenne, ou dans un pays tiers ».

[Edited by Angelo Di Mambro and Rajnish Singh]

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