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Bruxelles (AFP) – Sultan Al Jaber, dirigeant pétrolier des Emirats et président du plus important sommet sur le climat depuis l’Accord de Paris en 2015, a une réponse rapide lorsqu’on lui demande quand le monde arrêtera de brûler des combustibles fossiles : quand il y aura suffisamment d’énergie propre pour les remplacer.
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« Nous ne pouvons pas fermer le système énergétique d’aujourd’hui avant de construire le nouveau système énergétique de demain qui est équipé de sources à zéro émission de carbone », a déclaré Jaber, chef de la compagnie pétrolière nationale des Émirats arabes unis ADNOC et chef de la prochaine COP28 sur le climat. sommet.
« Nous ne voulons pas créer une crise énergétique. »
Alors que les températures mondiales ont atteint des records la semaine dernière et que les pays ont été secoués par des inondations, des tempêtes et des vagues de chaleur dévastatrices, le monde est loin d’atteindre ses objectifs climatiques.
Cela a incité certains pays à appeler à une décision lors de la COP28 pour éliminer complètement les combustibles fossiles qui réchauffent la planète du bouquet énergétique mondial.
Jaber a déclaré que la réduction progressive des combustibles fossiles est à la fois « inévitable » et « essentielle ».
Mais « je n’ai pas de magie (baguette magique) » quant au moment où cela se produira, a-t-il déclaré à l’AFP à Bruxelles, après avoir présenté son plan d’action et ses objectifs pour le sommet de fin d’année aux ministres des pays de l’Union européenne et de la Chine.
Il y a encore 800 millions de personnes dans le monde – principalement en Afrique – qui n’ont toujours pas d’électricité, a souligné Jaber, avec une population mondiale qui devrait augmenter de manière significative au cours des 30 prochaines années.
« Même aujourd’hui, il y a déjà une pénurie d’approvisionnement », a-t-il ajouté.
Depuis sa nomination en tant que président de la COP28 au début de cette année, Jaber a été sous le feu des critiques affirmant que sa position en tant que dirigeant du pétrole et du gaz est un conflit d’intérêts, car la combustion de combustibles fossiles est de loin le principal moteur du réchauffement climatique.
Une lettre ouverte d’une centaine de législateurs américains et européens l’a appelé à démissionner.
Tripler les énergies renouvelables
Mais Jaber a en même temps reçu de solides approbations de la part de négociateurs vétérans du climat tels que l’envoyé spécial de l’ONU John Kerry et le chef de l’ONU pour le climat Simon Stiell, ancien ministre du climat de la Grenade.
Jaber lui-même rejette les critiques d’emblée, soulignant sa longue expérience en tant que négociateur sur le climat et son rôle à la tête de la société gouvernementale d’énergie renouvelable Masdar, qu’il a fondée.
« Nous ne voyons pas cela comme un conflit d’intérêts », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’AFP.
« En effet, il est dans notre intérêt commun d’inclure quelqu’un qui vient avec une expérience commerciale », notant qu’il est le premier PDG à avoir jamais dirigé une COP sur le climat.
« Cela me motive à prouver au monde qu’une personne avec mes antécédents et mes références peut fournir un ensemble complètement différent de propositions de valeur grâce à mon expérience », a-t-il ajouté.
À moins de cinq mois de la COP28 à Dubaï, Jaber a identifié les principales priorités, notamment l’accélération de la transition vers une économie nette zéro et la refonte du financement climatique.
Il a également déclaré que le forum des Nations Unies sur le climat devrait appeler à tripler la capacité mondiale d’énergie renouvelable à 11 000 gigawatts, à doubler l’efficacité énergétique et à doubler la production d’hydrogène à 180 millions de tonnes par an, le tout d’ici 2030.
Le sommet sur le climat de l’année dernière en Égypte a vu la création d’une nouvelle facilité financière pour les pays pauvres déjà ravagés par les impacts, mais a repoussé les tentatives d’énoncer la nécessité d’abandonner les combustibles fossiles.
Bilan mondial
Cette même ligne de fracture traversera la COP28, opposant l’Union européenne et des dizaines de pays en développement à la Chine, à l’Inde et à d’autres géants émergents, ainsi qu’aux États-Unis, le plus grand producteur mondial de pétrole et de gaz.
« Nous voulons rester concentrés sur le maintien de 1,5 à portée de main », a déclaré Jaber, faisant référence à l’objectif ambitieux de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique.
Il a déclaré que le secteur privé et l’énergie nucléaire auraient tous deux des rôles clés à jouer.
« Je n’ai aucun doute que nous serons en mesure d’obtenir un résultat concret… soutenu par (le) secteur privé et les capitaux privés », a-t-il déclaré.
« L’énergie nucléaire est une source d’énergie de base sûre, durable et à faible émission de carbone », a-t-il poursuivi. « À mon avis, cela peut fournir un pont très solide dans cette transition. »
La COP28 – qui attend 70 000 participants, soit le double de la plus grande COP à ce jour – verra le premier « bilan mondial » des progrès vers les objectifs du traité de Paris sur le climat.
Alors que les pays sont loin d’être sur la bonne voie, Jaber a demandé aux ministres d’Afrique du Sud et du Danemark d’ouvrir la voie à des discussions sur la manière d’accélérer la décarbonisation et de mettre le monde sur une trajectoire conforme à l’objectif de 1,5 degrés Celsius.
Jeudi également, les Émirats arabes unis ont publié leur plan national révisé de réduction des émissions de carbone.
Les experts de l’ONG de recherche Climate Action Tracker ont déclaré qu’ils l’analyseraient pour voir s’il changerait leur évaluation du plan précédent du pays comme « très insuffisant ».
© 2023 AFP