Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Derna (Libye) (AFP) – Dans la ville libyenne de Derna, touchée par les inondations, la brise de la mer Méditerranée se mélange à la puanteur nauséabonde des restes humains ensevelis sous les décombres couverts de boue. Dix jours après qu’une crue soudaine de l’ampleur du tsunami ait dévasté la ville côtière, rasant des quartiers entiers, de nombreux survivants traumatisés attendent toujours de connaître le sort de leurs proches portés disparus.Peu d’entre eux ont l’espoir de revoir leurs proches vivants.Les corps sont toujours piégés dans des bâtiments détruits et sous les montagnes de boue qui se transforment désormais en poussière étouffante, tandis que les équipes d’intervention d’urgence poursuivent leurs recherches sinistres. Un nombre incalculable de personnes ont été emportées par les eaux déchaînées et jetées dans la mer lorsque deux barrages en amont ont éclaté tard dans la nuit après des pluies torrentielles qui ont frappé la région le 10 septembre. © Mahmoud TURKIA / AFP Un nombre incalculable de personnes ont été emportées par les eaux déchaînées et jetées dans la mer lorsque deux barrages en amont ont éclaté tard dans la nuit après les pluies torrentielles de la tempête Daniel qui ont frappé la région le 10 septembre.Depuis, des centaines de corps ont été rejetés sur les côtes.Le bilan officiel des morts s’élève à plus de 3 300 – mais le bilan final devrait être bien plus élevé, les organisations humanitaires internationales évaluant jusqu’à 10 000 personnes portées disparues.Des familles entières ont disparu, a déclaré Mohamad Badr, un habitant de Derna, alors qu’il débarrassait sa maison de la boue et tentait de récupérer les meubles et les articles ménagers qu’il pouvait. Des volontaires transportent les corps des victimes des inondations dans une fosse commune au sud de la ville de Derna, dans l’est de la Libye. © Ricardo GARCIA VILANOVA / AFP « La famille Bouzid, la famille Fachiani, la famille Khalidi, ce sont des familles entières », raconte à l’AFP cet homme de 23 ans, les mains et les vêtements tachés de boue. »Il ne reste plus personne. » »Les voisins ont crié »Sur le toit plat de sa maison, lui et cinq autres ouvriers ont placé des canapés, des coussins, des rideaux, des vêtements, un tapis roulant et du matériel électrique. Mohamed Badr, 23 ans, a perdu son frère dans les crues soudaines meurtrières © Amanda MOUAWAD / AFP « Dieu sait s’ils fonctionnent encore », a déclaré Badr.L’émotion l’a envahi lorsqu’il a raconté comment il a survécu à la nuit d’inondation qui lui a valu « plus d’un cauchemar ». »J’ai entendu beaucoup de cris », a-t-il déclaré. « C’étaient des voisins qui criaient jusqu’à mourir. » « Il faisait noir et il n’y avait personne » pour les aider, a-t-il déclaré.Lorsque les eaux boueuses se sont déversées sur la maison familiale, Badr s’est accroché à un climatiseur fixé juste en dessous du plafond.Très vite, il parvenait à peine à garder la tête hors de l’eau, puis le climatiseur s’est détaché du mur. Des meubles couverts de boue sont éparpillés dans la maison de Mohamed Badr © Amanda MOUAWAD / AFP Badr a pu s’accrocher à un canapé flottant pendant les heures suivantes, jusqu’à ce que les eaux se retirent progressivement. »Mon frère est mort après avoir saigné pendant des heures à cause d’une blessure au bras », a déclaré Badr.Ses parents, ses trois enfants et sa belle-sœur ont survécu, mais il n’a aucune nouvelle de ses oncles et de leurs familles.Trente-deux de ses proches sont portés disparus après que leur bâtiment ait été réduit en ruines et reste inaccessible. »Peut-être que leurs corps ont été retrouvés et que personne n’a pu les identifier », a expliqué Badr.Fosses communesDans les premiers jours qui ont suivi la catastrophe, les équipes de secours et les bénévoles ont enterré à la hâte des centaines de corps non identifiés dans des fosses communes. Mahmud Erqiq, 50 ans, a déclaré avoir perdu jusqu’à 70 membres de sa famille élargie © Amanda MOUAWAD / AFP Des échantillons d’ADN ont été prélevés dans l’espoir qu’ils puissent être identifiés plus tard, ont indiqué les autorités.Ailleurs dans la ville détruite, Mahmud Erqiq, 50 ans, offre de l’eau potable et des rafraîchissements aux secouristes. Les yeux embués, il a également énuméré les noms de familles voisines dont il n’a pas eu de nouvelles. « La famille Karaz, la famille Bou Chatila, la famille Ghariani, la famille Snidel, la famille Tashani… »Au lendemain des inondations, il a déclaré : « J’ai récupéré 20 corps dans mon quartier ». Une image satellite de la tempête méditerranéenne Daniel alors qu’elle touchait terre en Libye le 10 septembre 2023, provoquant la catastrophe des inondations, avec l’aimable autorisation de l’Observatoire de la Terre de la NASA. © – / Observatoire de la Terre de la NASA/AFP/Fichier L’appartement d’Erqiq, situé à un étage supérieur, a été épargné, mais il a perdu l’atelier de métallurgie qui constituait son gagne-pain. À proximité se trouvait Miloud Boussertia, toujours visiblement sous le choc après la perte de 25 membres de sa famille. « Notre bâtiment s’est effondré. Il y avait 25 personnes à l’intérieur et elles sont toutes mortes », a déclaré cet homme de 40 ans qui n’était pas chez lui au moment de la catastrophe.Boussertia a déclaré avoir perdu « jusqu’à 70 » membres de sa famille élargie dans la ville. Un véhicule détruit au bord de la mer de la ville de Derna, dans l’est de la Libye. © Mahmud Turkia / AFP Il est resté proche des équipes de secours. « Dès qu’ils trouvent un corps, nous venons ouvrir le sac mortuaire », a-t-il déclaré.Mais même cela n’apporte plus de certitude, ajoute Boussertia, car à ce stade, souvent, « les traits ne sont plus reconnaissables ». © 2023 AFP
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