Customize this title in frenchParis est dégoûtant et j’adore ça : une histoire de punaises de lit

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VOTRE LIT, PARIS — La capitale française est magnifique. C’est si vous parvenez à vous habituer aux rats… et à l’odeur… et aux habitants.

J’ai emménagé à Paris à la mi-septembre, après avoir entendu de très bons commentaires sur cet endroit de la part de mes milliers de cousins ​​qui y avaient déjà fait le voyage. Ils avaient raison. Les conditions sont parfaites pour moi et il existe d’incroyables opportunités de s’enraciner et de faire ce que nous, les punaises de lit, faisons de mieux : se reposer suffisamment pendant la journée et sucer votre sang la nuit. Je me sens tellement chez moi que j’ai même commencé à utiliser un prénom français, Benoît. Les gens semblent avoir du mal avec mon nom de naissance, Cimex Lectularius.

Au début, j’ai dû trouver un logement temporaire mais les prix des hôtels parisiens sont extraordinaires. J’ai donc emménagé dans un appartement en location à Montmartre. C’est touristique bien sûr et je dois cohabiter avec les humains mais la plupart d’entre eux sont sympathiques. Nous partageons même un lit. Eh bien, c’est la France ! Parfois, le matin, mes compagnons de lit humains semblent ennuyés, et ils se plaignent beaucoup de démangeaisons.

Comme tout migrant vous le dira, l’accueil n’est pas toujours amical. Personne de ma famille proche n’est venu à Paris depuis les années 1950 (j’avais une nièce qui m’a rendu une visite rapide dans les années 1990 mais elle ne s’est pas installée). Les politiciens sont les pires et certains se sont élevés contre nous. Emmanuel Grégoire, adjoint au maire de Paris nous a appelé un « problème de santé publique » et a déclaré que notre présence était « une urgence nationale ». Si vulgaire!

Et puis une députée, Mathilde Panot, a en fait kidnappé certains de mes amis, les a mis dans une bouteille et les a brandis à l’Assemblée nationale. Je vais m’en plaindre auprès des autorités (j’ai entendu dire que la police française est très compréhensive à l’égard des étrangers) et je ne voterai plus jamais pour l’extrême gauche.

Tout le monde n’est pas aussi téméraire (jeu de mots très voulu). Clément Beaune, le ministre des Transports, a appelé au calme en affirmant que nous ne représentons pas un gros problème. J’aime ce type, il ira loin.

Mais c’est assez de se plaindre. Et si je vous racontais mes choses préférées à Paris ? Peut-être aurez-vous envie de déménager ici aussi, surtout si vous êtes une espèce envahissante.

Le système de transport est merveilleux. J’utilise beaucoup le métro. Il y a beaucoup de personnages intéressants dans les environs, même s’ils ont commencé à nettoyer les voitures plus régulièrement avec des produits chimiques au cours des dernières semaines, ce qui, à en juger par les taches, n’a pas toujours été le cas. Désormais, mon regard s’étend plus loin et j’envisage de monter prochainement à bord d’un Thalys. J’ai entendu dire que Bruxelles est plutôt agréable à cette période de l’année.

Punaises de lit et délire !

Malgré ce que vous avez pu entendre, les punaises de lit ne sont pas attirées par la saleté et la crasse. C’est une fausse nouvelle ! Nous aimons la chaleur et, euh, le sang. La saleté de Paris a donc été un choc. Il y a des rats partout. C’est avant mon heure mais on m’a dit qu’à l’été, les autorités parisiennes avaient annoncé qu’elles renonçaient à se débarrasser des rats et se concentraient plutôt sur « la question de la cohabitation ».

Paris a bien sûr une relation compliquée avec les rats (du moins d’après un documentaire que j’ai vu intitulé « Ratatouille »).

Les rongeurs étaient responsables de la propagation de la peste bubonique qui a décimé près de la moitié de la population de la ville au 14ème siècle, mais ces mêmes rats ont été une aubaine pendant le siège de Paris de 1870-1871, au cours duquel ils sont devenus un aliment de base important pour les habitants affamés. (c’est probablement meilleur que les escargots !).

Et puis il y a la rivière. La Seine est tellement sale qu’une épreuve de natation a dû être annulée. Voyez-vous, les fortes pluies font déborder le réseau d’égouts parisien et le rejeter dans la rivière, le polluant avec des bactéries fécales. C’est pourquoi la baignade dans la Seine est interdite depuis un siècle.

Mais en plus d’être si sale, Paris commence à se sentir comme chez soi. Je pourrais même rester pour les Jeux olympiques !

Benoît Bedbug s’entretenait avec Paul Dallison de POLITICO.



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