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Des membres du parti Renaissance du président français Emmanuel Macron ont déposé une motion appelant à ce que l’aide à l’éducation à la Palestine soit conditionnée à la suppression des références présumées à la violence, à l’incitation à la haine, à l’antisémitisme et au culte du martyre des manuels scolaires palestiniens – une proposition de l’UE. Les législateurs du Parlement européen l’ont réclamé à plusieurs reprises, mais en vain.
« Les enfants palestiniens, comme tous les enfants du monde, ont le droit de considérer la vie comme précieuse et les relations pacifiques avec tous les peuples comme des valeurs essentielles », affirme la proposition de résolution consultée par Euractiv France.
Signée par une cinquantaine de députés du groupe majoritaire de Macron au Parlement, la motion a été déposée par la députée parisienne Caroline Yadan, qui présentera le texte jeudi soir. Il sera publié sur le site de l’Assemblée nationale dans les prochains jours.
« Endoctrinement »
« De nombreux manuels scolaires palestiniens contiennent des messages de haine et d’antisémitisme, qui vont à l’encontre des normes de l’UNESCO », ajoute le texte. Une vingtaine d’extraits de ces manuels, « quelques exemples parmi des centaines d’autres », sont répertoriés.
Les signataires déplorent que « de nombreux enfants palestiniens soient endoctrinés à la haine et à la violence, notamment en glorifiant le statut de ‘martyr’ et en appelant à l’assassinat des Juifs au nom du Prophète ».
« Il s’agit d’une forme de maltraitance et d’une violation des droits de l’enfant », affirment-ils.
Plusieurs organismes supranationaux ont déjà critiqué le contenu de ces manuels, notamment l’Institut de surveillance de la paix et de la tolérance culturelle dans l’enseignement scolaire (IMPACT-se) et le Comité des Nations Unies sur la discrimination raciale (CERD). Cette dernière « fait état de contenus antisémites, de discours de haine et d’incitation à la violence dans les manuels scolaires de l’Autorité palestinienne enseignés et utilisés par l’UNRWA », l’agence des Nations Unies qui aide les réfugiés palestiniens, ont ajouté les auteurs de la motion.
Un problème déjà soulevé par le Parlement européen
En mai, le Parlement européen a également recommandé que l’UE veille à ce que l’Autorité palestinienne réforme « rapidement » ses programmes scolaires et gèle le financement de l’éducation jusqu’à ce que les références antisémites et l’incitation à la haine aient été supprimées.
« Le soutien financier de l’Union à l’Autorité palestinienne dans le domaine de l’éducation doit être fourni à condition que le contenu des manuels scolaires soit mis en conformité avec les normes de l’UNESCO », avaient alors déclaré les députés.
Le Parlement européen avait déjà exprimé son inquiétude sur le même problème « à plusieurs reprises [in] les résolutions accompagnant les décisions donnant décharge sur l’exécution du budget général de l’Union européenne pour les exercices 2016, 2018, 2019 et 2020 ».
Les députés français qui ont signé la résolution ont ajouté que le Royaume-Uni, la Norvège et la Belgique avaient déjà suspendu leur financement de l’éducation à l’Autorité palestinienne.
Alors que les fonds des pays de l’UE servent à financer le système éducatif palestinien, les députés français demandent le gel de « toute aide ou financement à l’Autorité palestinienne dans le domaine de l’éducation ».
Ils appellent le gouvernement français à « conditionner la reprise de ce financement à la suppression effective de toute référence à la violence, à l’incitation à la haine, à l’antisémitisme et au culte du martyre ».
(Davide Basso | Euractiv.fr)