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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Le logo Goldman Sachs se trouve sur le parquet de la Bourse de New York (NYSE) à New York, États-Unis, le 13 juillet 2021. REUTERS/Brendan McDermid/File Photo
Par Saeed Azhar
NEW YORK (Reuters) – Goldman Sachs va promouvoir 608 cadres au poste de directeur général l’année prochaine, soit moins que les 643 banquiers seniors promus il y a deux ans, selon une note de la société.
La société de Wall Street annonce les promotions de directeur général tous les deux ans. Le nombre de promotions cette année est le plus bas depuis que Goldman en a promu 465 en 2019, avant la pandémie.
Parmi les nouveaux directeurs généraux, 47 % provenaient des piliers traditionnels de Goldman que sont la banque d’investissement et le trading, tandis que 24 % provenaient de la gestion d’actifs et de patrimoine et 2 % des solutions de plateforme, a indiqué la société.
Ces promotions surviennent alors que Goldman a connu un certain nombre de départs très médiatisés, notamment celui de Julian Salisbury, directeur des investissements pour la gestion d’actifs et de patrimoine, qui rejoint la société d’investissement Sixth Street.
Il a également supprimé plus de 3 000 emplois plus tôt cette année, ce qui représente la plus grande suppression depuis la crise financière de 2008.
Les femmes représentaient 31 % de la classe, un niveau record et légèrement supérieur aux 30 % de 2021.
Mais les progrès en matière de représentation raciale ont ralenti, puisque les employés noirs ne représentaient que 2 % des directeurs généraux, contre 5 % en 2021. Le personnel hispanique ou latino-américain représentait 4 %, contre 5 % en 2021.
Environ 3 % des directeurs généraux étaient issus de la communauté LGBT+, un chiffre inchangé par rapport à 2021.
La cohorte était à 31 % asiatique, un niveau record et en hausse par rapport à 28 % en 2021.
« Notre promotion 2023 reflète l’attention constante de l’entreprise à faire progresser nos objectifs stratégiques, ainsi qu’à continuer d’investir dans notre empreinte mondiale tout en restant proches de nos clients du monde entier », selon la note du PDG David Solomon et du président John Waldron. .
Les départs et les suppressions d’emplois se sont accélérés après que Goldman Sachs a divisé ses activités en trois unités l’année dernière et revu à la baisse ses ambitions pour son activité grand public, qui a perdu 3 milliards de dollars au cours des trois dernières années.
L’environnement des marchés financiers s’est amélioré récemment, ce qui a favorisé les cotations importantes aux États-Unis, notamment celles de Bras Titres (NASDAQ :). Sur le front des transactions, Goldman Sachs figurait parmi les conseillers de Ressources naturelles pionnières (NYSE :), qui a accepté de se vendre à ExxonMobil (NYSE 🙂 dans le cadre d’un accord de 60 milliards de dollars.
Les fusions, acquisitions et introductions en bourse ont connu un échec l’année dernière à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine et des hausses agressives des taux d’intérêt de la Réserve fédérale pour maîtriser l’inflation.
Mais le bénéfice de Goldman Sachs au troisième trimestre a diminué moins que prévu, la reprise naissante des transactions ayant compensé une dépréciation de 864 millions de dollars liée à son activité de technologie financière GreenSky et à ses investissements immobiliers.