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La communauté internationale va aller de l’avant avec son projet d’établir une convention des Nations Unies pour fixer des règles mondiales sur la fiscalité et les flux financiers illicites après qu’une campagne menée par l’UE, les États-Unis et le Royaume-Uni n’ait pas réussi à faire échouer ce projet.
Après un débat et un vote à New York mercredi 22 novembre, une résolution sur la « promotion d’une coopération fiscale internationale inclusive et efficace » et une convention fiscale de l’ONU, déposée par le Nigeria, au nom du groupe Afrique à l’ONU. , a été adopté mercredi par 125 voix contre 48.
L’UE27 constituait la majorité des 48 pays qui ont voté contre l’établissement d’une convention fiscale des Nations Unies. Les États-Unis, le Royaume-Uni et le Japon figuraient également parmi ceux qui s’opposaient à la convention.
Lors d’une réunion au début du mois, les ministres des Finances de l’UE ont recommandé que le bloc soutienne « le travail à l’ONU sur un agenda multilatéral non contraignant ».
Ils ont également conclu qu’un organisme fiscal de l’ONU « risquerait de conduire à une duplication des travaux internationaux en cours ou achevés liés au cadre fiscal mondial existant… Cela prendrait du temps pour toutes les juridictions ».
Auparavant, un amendement du Royaume-Uni visant à rendre le processus juridiquement non contraignant, soutenu par tous les pays de l’UE et les États-Unis, avait été rejeté par 107 voix contre 55. Les États riches, menés par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’UE, ont été accusés de bloquer le processus lors des négociations intenses du mois dernier.
La convention va désormais être organisée dans les mois à venir et devrait rendre son rapport avec des propositions en 2025.
Question de longue date
La question de savoir qui fixe les règles fiscales au niveau mondial est devenue très controversée ces dernières années.
Les États africains soutiennent que, puisqu’ils sont parmi les plus grands perdants des flux financiers illicites et de l’évasion fiscale, la politique fiscale mondiale devrait être définie au niveau des Nations Unies plutôt que par les 39 membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le lauréat du prix Nobel Joseph Stiglitz faisait partie d’un groupe d’économistes internationaux soutenant cette demande.
Alors que l’OCDE, basée à Paris, travaille depuis des années sur la manière dont les multinationales paient leurs impôts, ses 39 membres ne comprennent aucun pays africain ou en développement, ce qui incite les critiques à la ridiculiser en la qualifiant de « club d’hommes riches ».
Les critiques de la convention des Nations Unies soutiennent que l’organisation multilatérale ne dispose pas actuellement des ressources ou de l’expertise nécessaires pour fixer des règles fiscales et que le nouveau processus risque de ralentir les progrès réalisés par l’OCDE.
Les pays de l’UE perdent plus de 130 milliards de dollars par an au profit des paradis fiscaux. Le bloc maintient une liste « noire » et « grise » des pays qui n’appliquent pas les règles internationales en matière d’échange d’informations bancaires, de blanchiment d’argent et de fiscalité.
Toutefois, des groupes de la société civile ont souligné que plusieurs pays de l’UE sont eux-mêmes coupables d’héberger des paradis fiscaux. Dans ses recommandations annuelles par pays dans le cadre du Semestre européen de cette année, la Commission européenne a exhorté le Luxembourg et Malte à prendre des mesures pour lutter contre la planification fiscale agressive.
[Edited by Nathalie Weatherald]