Customize this title in frenchLa France réitère sa position contre la légalisation de la drogue après une fusillade meurtrière

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Suite à une série de fusillades mortelles liées à la drogue à Marseille, le ministre français de la Justice Eric Dupond-Moretti a souligné mardi 4 avril l’opposition du gouvernement à la légalisation de certaines drogues.

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Au moins trois personnes sont mortes et 12 ont été blessées dans une série de fusillades liées à la drogue à Marseille dimanche soir. Parlant sur Télématin Mardi, Dupond-Moretti a condamné les violences et réaffirmé son opposition à la légalisation des substances.

« Je fais un lien direct entre les trafiquants et les consommateurs. Le confort festif entraîne des règlements de compte. Tous ceux qui consomment le petit joint le samedi soir devraient s’en souvenir », a-t-il déclaré.

« Je suis contre la libéralisation de l’usage des stupéfiants, d’abord parce qu’il a sur notre jeunesse des effets délétères que l’on connaît, notamment des pathologies psychiatriques parfois graves. Je pense donc que cette interdiction doit être maintenue », a-t-il ajouté.

Lundi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé l’arrivée d’une unité spécialisée dans les violences urbaines, le CR8, à Marseille. Onze officiers de police judiciaire seront également déployés d’ici septembre, a indiqué le ministre dans un communiqué. tweeter.

Par rapport aux autres pays de l’UE, la France a la consommation annuelle de cocaïne la plus élevée (600 000) et la deuxième consommation de cannabis (5 millions), selon un rapport de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publié le 27 mars.

Parmi les 15-64 ans, 44,8% ont consommé du cannabis au moins une fois dans leur vie, selon un rapport de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies publié en septembre 2021.

Pour l’Espagne, le chiffre est de 37,5 % et au Danemark de 38,4 %. Aux Pays-Bas, où le cannabis est librement disponible, le chiffre est de 27,7 %.

Des politiques plus restrictives pour l’avenir

Dans le même temps, la France a l’une des politiques les plus restrictives en matière de drogue, notamment en matière de cannabis : ni le cannabis médical ni le cannabis récréatif ne sont autorisés.

Dans l’Union européenne, de nombreux pays ont dépénalisé la consommation de cannabis, comme l’Espagne, le Portugal et les Pays-Bas, où les consommateurs ne sont pas passibles d’amendes ou de peines de prison.

L’Allemagne pourrait également s’orienter vers la légalisation du cannabis récréatif dès 2024.

Alors que la France suit « de près » l’évolution du cadre législatif allemand, le ministère de l’Intérieur s’oriente vers un renforcement des moyens humains et financiers de traque des consommateurs et des revendeurs plutôt que vers un assouplissement de la loi.

En 2022, les autorités françaises ont saisi 128,6 tonnes de cannabis, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2021, selon le bilan 2022 du ministère de l’Intérieur.

Mais le gouvernement ne compte pas s’arrêter là.

Le 9 mars, elle a publié la stratégie interministérielle de mobilisation contre les conduites addictives 2023-2027, qui intensifie également la politique de lutte contre le trafic de drogue.

« La répression dynamise la traite »

Mais plusieurs experts s’accordent à dire que la répression n’empêche pas la consommation et prétendent même qu’elle a l’effet inverse.

« La répression dynamise le trafic. C’est «l’effet ballon», les études le montrent », a déclaré Marie Jauffret Roustide, sociologue et chercheuse à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), dans une interview à EURACTIV France.

Selon le sociologue, dépénaliser l’usage du cannabis permettrait une approche de santé publique et serait aussi un moyen de lutter contre le trafic et la violence.

[Edited by Nathalie Weatherald]



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