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Bruxelles a donné lundi 27 novembre son feu vert définitif à un accord commercial entre l’UE et la Nouvelle-Zélande qui, tout en abaissant mutuellement les barrières pour les deux marchés, met en évidence l’échec récent des négociations entre l’UE et l’Australie.
Le Conseil européen, représentant les 27 pays membres de l’UE, a déclaré avoir adopté l’accord néo-zélandais, le faisant entrer en vigueur « probablement début 2024 » une fois que Wellington l’aura ratifié.
L’accord prévoit une réduction progressive des droits de douane sur les importations néo-zélandaises d’agneau, de bœuf, de vin et de fruits tels que les kiwis, tandis que les exportations européennes, notamment les machines et véhicules ainsi que le chocolat, le vin et les biscuits, en bénéficieraient également.
Le commerce bilatéral de biens et de services représente actuellement 9,1 milliards d’euros, mais il devrait croître de 30 % sur une décennie grâce au nouvel accord.
Le gouvernement néo-zélandais estime que l’accord pourrait rapporter 365 millions de dollars supplémentaires par an grâce aux exportations de viande de bœuf, de mouton et de produits laitiers.
L’UE, avec ses 450 millions d’habitants, est le troisième marché d’exportation de la Nouvelle-Zélande, avec cinq millions d’habitants.
L’accord n’est pas sans critiques en Europe.
Les secteurs français de la viande bovine et des produits laitiers, par exemple, ont exprimé leur méfiance à l’égard des produits néo-zélandais provenant de terres utilisant des pesticides ou des herbicides interdits dans l’Union européenne.
La Commission européenne a toutefois souligné que tous les produits alimentaires arrivant sur le marché européen doivent être conformes aux normes européennes et a promis un système de contrôle « robuste ».
L’adoption de l’accord commercial avec la Nouvelle-Zélande contraste avec l’effondrement, le mois dernier, d’un accord bien plus important que l’UE négociait depuis six ans avec l’Australie.
Ces négociations, qui visent à accroître les échanges commerciaux, d’une valeur actuelle de 56 milliards d’euros, ont porté sur des questions agricoles.
L’une des questions était de savoir dans quelle mesure l’Europe était disposée à ouvrir son marché aux importations australiennes d’agneau, de bœuf et de sucre.
Une autre question était de savoir dans quelle mesure Canberra était disposée à adopter les indicateurs géographiques de l’UE étant donné que les producteurs australiens fabriquaient actuellement des produits sous des noms que Bruxelles souhaitait fabriquer exclusivement pour les régions européennes.
Bruxelles s’efforce de conclure un autre accord commercial encore plus important avec le bloc sud-américain du Mercosur, où les échanges bilatéraux s’élèvent actuellement à 98 milliards d’euros.
Cet accord a été conclu dans ses grandes lignes en 2019, mais est resté bloqué depuis en raison des préoccupations de l’UE concernant la déforestation et la concurrence agricole, ainsi que des inquiétudes du Brésil concernant l’ouverture des marchés publics aux entreprises européennes.
L’UE et les quatre pays du Mercosur étudient actuellement la possibilité de conclure un accord d’ici la fin de la semaine prochaine.
Mais l’élection à la présidence en Argentine d’un populiste aux politiques économiques radicales, Javier Milei, a jeté une ombre sur cette situation.