[ad_1]
UNQuiconque est obsédé par le réensauvagement comme seul modèle pour restaurer la nature dans les hautes terres dénudées de Grande-Bretagne ferait bien de visiter l’Estrémadure en Espagne. D’un endroit appelé Peña Falcón au cœur de ce parc national, se déroule une immense forêt de chênes roulant à tous les horizons.
Ce paysage peut sembler dépourvu de personnes, mais chaque arbre a été sculpté à la main (à la tronçonneuse ces jours-ci) pour être plat. À son tour, chaque chêne crée des pâturages de bois qui accueillent des moutons, des bovins, des porcs, du bois, du liège et des céréales, entre autres. C’est également l’un des endroits les plus riches en faune d’Europe occidentale.
Les symboles les plus omniprésents de cette abondance naturelle sont les vautours. Souvent, il y en a des dizaines, parfois des centaines, flottant sur les thermiques à toute heure du jour. Deux espèces, les vautours fauves et moines, ont connu des décennies d’augmentation (recensement de 2018 : 2 318 et 1 220 couples respectivement dans la région) et pourraient être plus en sécurité en Estrémadure que tout autre vautour sur Terre.
La façon la plus touchante de les rencontrer est à une station d’alimentation, où les carcasses (bien qu’en quantités insuffisantes pour créer une dépendance) sont disposées avant l’aube près de plates-formes scellées, où les visiteurs peuvent les observer dans les termes les plus intimes. Le moment clé est lorsque le livreur s’éloigne et déclenche une matérialisation instantanée de créatures ressemblant à des dinosaures avec des ailes de près de 3 mètres. Ils atterrissent et se compriment en un bouillonnement, auréolés de poussière soulevée par les ailes et de plumes lâches. Momentanément, ils ont l’aura de mammifères à sabots en ruée, seul leur motif central est le sang et les tripes.
Les vautours sont des créatures intensément grégaires et très intelligentes avec des vies sociales complexes, mais on perd la plupart de cela dans la mêlée des querelles. Les oiseaux rebondissent, ou se chamaillent et se bousculent, en utilisant leurs pieds pour affirmer leur domination. Peu à peu, cependant, cette affaire d’os s’apaise, le troupeau se détend et chaque oiseau retrouve une sensation de silence intérieur. Certains tombent sur le ventre comme des quadrupèdes allongés. L’un d’une paire commencera à lisser son compagnon.
Vous êtes vous aussi empli de leur calme, mais ce qui vous vient surtout à l’esprit est un sentiment de privilège de pouvoir partager une matinée ensoleillée avec des animaux si magnifiques, et si magnifiquement autres.
Country Diary est sur Twitter à @gdncountrydiary
[ad_2]
Source link -11