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Le Parlement belge a récemment approuvé le projet de loi du ministre de la Santé visant à fournir exclusivement des examens d’IRM et de tomodensitométrie aux tarifs officiels. sans frais supplémentaires, mais le Syndicat des médecins belges a appelé à des consultations constructives, craignant que cette mesure n’ait un contre-effet.
La Belgique a récemment introduit une législation visant à améliorer l’accès aux services de santé et à freiner la surutilisation des tomodensitogrammes.
La législation, approuvée par le Parlement fédéral, exige que tous les hôpitaux du pays proposent des examens d’IRM et de tomodensitométrie aux tarifs officiels, éliminant ainsi la pratique répandue consistant à facturer des suppléments supplémentaires.
Une IRM, ou imagerie par résonance magnétique, est une technique d’imagerie médicale qui produit des images détaillées du corps humain (y compris les organes, les os, les tissus, etc.).
Un scanner, ou tomographie par ordinateur, est également une procédure d’imagerie diagnostique, une combinaison de rayons X et de technologie informatique, qui produit des images de l’intérieur du corps.
Cette mesure vise à garantir que chaque individu, quelle que soit sa situation financière, puisse subir une imagerie médicale essentielle sans avoir à payer de frais supplémentaires.
Frank Vandenbroucke, ministre de la Santé et des Affaires sociales, a souligné la nécessité de réduire les obstacles financiers aux soins de santé, affirmant que « tout le monde devrait pouvoir subir une IRM ou un scanner dans n’importe quel hôpital de ce pays sans avoir à payer de suppléments ».
Syndicat des médecins: UN une approche plus nuancée est nécessaire
Cependant, la réforme n’a pas été bien accueillie par les acteurs du secteur médical. L’Association belge des Syndicats Médicaux (BVAS) a exprimé son mécontentement face à la décision de Vandenbroucke. Ils ont fait valoir que la mise en œuvre de la législation est complexe et nécessite des approches plus nuancées, plaidant en faveur d’un processus plus consultatif.
Un porte-parole du BVAS a déclaré : « Nous ne pouvons pas approuver cette solution [..] Plusieurs mesures ont déjà été prises dans les hôpitaux pour les personnes en difficulté.»
Dans le cadre de l’accord Médicomut (2022-34), il a été convenu que des soins abordables doivent être accessibles à tous. Ils précisent que dans de nombreux hôpitaux, les patients les plus vulnérables « sont déjà protégés, notamment les patients en oncologie, les patients en situation de maladie chronique et les patients bénéficiant d’une allocation majorée ».
De nombreux hôpitaux proposent déjà des plages horaires aux patients qui souhaitent se faire examiner au tarif contractuel, quel que soit le statut contractuel du médecin.
L’association estime cependant que « imposer des prix conventionnels remet en cause l’accord national Médicomut ».
Surutilisation des tomodensitogrammes : risques pour la santé et charge financière
L’une des principales préoccupations soulevées par le ministre est la surutilisation des scanners en Belgique, qui sont liés à des risques pour la santé.
« Trop de radiations n’est pas saine [..] par rapport au reste de l’Europe ; nous constatons que de nombreuses personnes en Belgique subissent un scanner, même lorsque cela n’est pas réellement nécessaire.»
Les inquiétudes concernant la surutilisation surviennent à un moment où une étude EPI-CT récemment publiée, financée par l’Europe et dirigée par l’Institut de Barcelone pour la santé mondiale (ISGlobal), révèle un lien étroit entre l’exposition aux rayonnements des tomodensitogrammes chez les jeunes et un risque accru de cancers du sang.
Des instituts de recherche de neuf pays, dont la Belgique, se sont réunis pour mener l’étude coordonnée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
Les résultats soulignent la nécessité de mesures de radioprotection rigoureuses, en particulier dans les populations pédiatriques.
Le BVAS estime que « tout examen tomodensitométrique non indiqué doit être évité », mais estime que la Belgique ne constitue pas « une exception en termes de consommation radiologique par rapport aux autres pays d’Europe occidentale. Les chiffres belges sont inférieurs à ceux des pays voisins » comme l’Allemagne, l’Autriche et la France.
L’association précise que « réaliser des examens sans poser au préalable des questions cliniques et diagnostiques ne fait pas partie de notre formation médicale ».
Même si un professionnel de la santé estime qu’un test est inutile ou pourrait ne pas fournir d’informations utiles pour le traitement, il peut être confronté à des problèmes, notamment juridiques. Ceci n’est pas pris en compte lorsque l’on considère l’utilisation plus élevée des tomodensitogrammes dans le pays.
Assurer un meilleur accès et un meilleur coût aux soins
La législation stipule que les hôpitaux sont désormais tenus de garantir une capacité suffisante pour les examens aux tarifs officiels dans des délais scientifiquement déterminés, en fonction de la pathologie, améliorant ainsi l’accès et fournissant des soins plus abordables.
Cependant, le BVAS estime que « les propos du ministre remettent en question l’accessibilité de notre système de santé ».
L’association craint que la nouvelle législation n’augmente les délais d’attente pour les examens médicaux, créant ainsi le risque que les gens soient obligés d’attendre plus longtemps pour les tests nécessaires et affectant potentiellement leur état de santé.
Alors que la législation vise à améliorer l’accès aux soins de santé et à réduire les disparités financières, le porte-parole du BVAS a demandé au ministre Vandenbroucke, au nom des patients, des hôpitaux et des médecins, que le gouvernement travaille à « des solutions à court et à long terme grâce à des consultations constructives ».
[By Caoimhe Kelly – Edited by Vasiliki Angrouridi/Zoran Radosavljevic – Euractiv.com]