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Un village français est toujours aux prises avec des tas de déchets qui, selon les habitants, provoquent une pollution de l’eau et des odeurs épouvantables.
Dix hommes sont jugés cette semaine en France pour avoir prétendument orchestré une vaste opération de contrebande de déchets entre la Belgique et la France.
« Nous avons tous croisé un tas d’ordures en campagne, mais c’est assez rare qu’il y ait un tel volume », explique Muriel Ruef, représentante des parties civiles qui les ont assignés en justice.
Comme le montrent des photos choquantes, d’énormes tas de déchets ménagers et industriels déchets sont encore entassés à l’entrée de Rédange, petit village vert de Moselle à la frontière luxembourgeoise.
Au total, près de 10 000 tonnes de déchets en provenance de Belgique ont été déversées illégalement dans le nord et l’est de la France entre 2018 et 2021, entraînant une perte estimée à plus de 1,5 million d’euros. Les déchets, selon les procureurs, avaient été ramassés par les accusés se faisant passer pour des collecteurs de déchets, puis jetés en France.
Pour la première fois cette semaine devant le tribunal interrégional spécialisé (Jirs) de Lille, dix prévenus répondront de leur part dans ce délit environnemental.
« Je suis venu ici aujourd’hui pour reconnaître mes actes, tout ce qui s’est passé, pour payer pour mes actes et pour essayer de redresser la situation », déclare Johnny Demeter, le principal accusé dans le procès transfrontalier. trafic de déchets procès.
Comment fonctionnait le réseau de contrebande de déchets ?
Demeter se décrit comme un négociant et un courtier en déchets. Mais lui et ses associés sont accusés d’avoir fraudé les autorités simplement en collectant, transportant et déversant des déchets en France.
« Les suspects se présentaient comme des gestionnaires de déchets disposant de toutes les autorisations nécessaires pour collecter, traiter et déposer les déchets dans des zones dédiées », a déclaré à la presse Olivier Hurault, avocat de la communauté urbaine de Longwy.
« Sous ce couvert, une fois qu’ils eurent récupéré les déchets et qu’ils l’avaient payé, ils le déposaient sur un terrain communal ou privé et s’en débarrassaient ainsi, ni plus ni moins ».
Les enquêteurs ont découvert qu’une seule organisation se cache derrière ces scènes de crimes environnementaux. Parmi les plaignants figurent des collectivités territoriales, des entreprises et des associations environnementales comme la fédération France Nature Environnement (FNE).
Certains d’entre eux ont porté plainte pour escroquerie, rapporte Le Figaro, pour faux documents, usurpation d’identité commerciale et factures impayées.
C’est loin d’être un crime sans victime en ce qui concerne les habitants humains et non humains des zones touchées.
Daniel Cimarelli, maire de Rédange, rappelle « des camions entiers de 35 tonnes déversés » sur un terrain privé de sa commune en octobre 2019. Depuis, la colline de débris s’est détériorée, provoquant une puanteur en été et, selon les riverains, ruisselant dans étangs en contrebas.
« Avant, c’était une atteinte à l’esthétique », raconte Philippe Deschamps, sous-préfet de Thionville, une ville de Moselle. « Mais le principal problème est ailleurs, en termes d’environnement, avec les déchets qui entrent dans le eau tableau ».
Criminalité liée aux déchets environnementaux : quelle est la situation dans son ensemble ?
Il s’agit d’un cas extraordinaire, mais les groupes environnementaux affirment qu’il révèle également un problème beaucoup plus vaste lié à la gestion des déchets en Europe.
84 millions de tonnes de déchets d’emballage ont été produits par les Européens en 2021, selon Eurostat, marquant la plus forte augmentation depuis 10 ans. Alors que les déchets de construction ces sites représentent 70 % des déchets produits en France : soit 46 millions de tonnes de déchets par an, dont une grande partie finit dans les décharges sauvages.
Les pouvoirs publics peinent à trouver des solutions, selon un communiqué de la FNE. « C’est donc sur la base d’un problème structurel de surproduction de déchets que peut se développer une criminalité environnementale sans scrupules », ajoute-t-elle.
Le procès de Demeter et de ses coaccusés a débuté hier (18 décembre) et se poursuivra jusqu’au 22 décembre.