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L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une part de 61 % de l’électricité renouvelable en Europe d’ici 2028, en partie à cause d’une augmentation sans précédent des installations de panneaux solaires, jusqu’alors imprévues.
Les énergies renouvelables se développent rapidement au niveau mondial tandis que la capacité supplémentaire de l’Europe est de plus en plus dominée par les panneaux solaires, a constaté l’AIE dans son rapport Renewables 2023.
« Le déploiement de l’énergie solaire photovoltaïque et de l’éolien terrestre d’ici 2028 devrait plus que doubler aux États-Unis, dans l’Union européenne, en Inde et au Brésil, par rapport aux cinq dernières années », a déclaré Fatih Birol, directeur de l’association Paris-Bas.agence éd.
Pour l’Europe, l’AIE prévoit une capacité supplémentaire d’énergie renouvelable totalisant 523 gigawatts (GW) d’ici 2028, soit le double du rythme fixé au cours des six années précédentes.
Mais il y a un autre côté à l’histoire : plus de 70 % de l’expansion devrait provenir des panneaux solaires, tandis que l’énergie éolienne arrive loin derrière, avec 26 %. Le reste est un mélange d’hydroélectricité et d’autres technologies.
Les prévisions pour l’Europe sont en hausse de 12 % par rapport à l’année dernière, entièrement due à « des perspectives plus optimistes pour l’énergie solaire photovoltaïque », selon l’AIE.
Dans le même temps, les prévisions concernant les ajouts d’énergie éolienne en Europe ont été corrigées à la baisse de 7 %, avec 5,4 GW d’ajouts de moins que prévu l’année dernière.
Les espoirs en matière d’hydrogène renouvelable ont été les plus violemment anéantis, l’AIE ayant corrigé ses prévisions concernant les énergies renouvelables supplémentaires liées à la production de gaz en baisse de 51 %. « Le bouclage financier des projets d’électrolyseurs en Suède, aux Pays-Bas, en Espagne et en Allemagne progresse plus lentement que prévu », écrit l’agence.
Toutefois, dans l’ensemble, l’agence conclut avec des perspectives positives pour l’Europe. Selon les tendances actuelles, l’Europe est en passe de produire 61 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2028, contre 41 % aujourd’hui, selon l’agence.
Si les pays de l’UE continuent de s’attaquer aux « procédures d’autorisation lentes et complexes, à la congestion du réseau et à un soutien politique inadéquat », la croissance des énergies renouvelables pourrait être 32 % plus élevée, a souligné l’agence.
Cela amènerait l’Europe à dépasser les 65 % d’électricité renouvelable dès 2028, au lieu des 61 % prévus aujourd’hui sur la base du statu quo.
Histoire de réussite solaire
L’AIE constate que les prix des panneaux solaires se rapprochent d’un seuil de coût de 0,1 dollar par watt de capacité installé, en baisse par rapport au pic de 0,85 dollar de 2016. Cette réduction des coûts, motivée principalement par la surcapacité chinoise, est au cœur du boom solaire en Europe.
« La capacité mondiale de fabrication de panneaux photovoltaïques doublera d’ici fin 2023, dépassant la demande », écrit l’agence. Pendant ce temps, « la Chine devrait conserver une position dominante dans les chaînes d’approvisionnement mondiales ».
Les mesures axées sur la demande dans les pays européens ont également joué un rôle.
La Roumanie, par exemple, a réduit sa TVA sur les systèmes photovoltaïques de 19 % à 5 % en janvier, tandis que l’Irlande l’a abaissée à 0 % en avril. et l’Autriche a emboîté le pas en octobre, a noté l’agence.
Pour sa part, l’Allemagne a augmenté de 25 % les prix haut de gamme des enchères solaires photovoltaïques en réponse à la hausse des coûts, tandis que la France a indexé les contrats sur « les coûts liés à l’inflation pendant la construction ».
La chute de l’industrie éolienne
Les perspectives pour l’industrie éolienne européenne sont cependant bien plus sombres, l’AIE ayant abaissé ses prévisions par rapport à celles de l’année dernière en raison de la complexité persistante des procédures d’autorisation et de la hausse des taux d’intérêt.
En conséquence, les perspectives pour les producteurs d’éoliennes non chinois semblent sombres.
« Les fabricants de systèmes éoliens en Europe et aux États-Unis ont enregistré des marges nettes négatives pendant sept trimestres consécutifs au cours des deux dernières années », constate l’agence.
L’Allemagne a été contrainte de renflouer Siemens Energy l’année dernière en raison de ses difficultés dans le secteur des éoliennes, ce qui a menacé de faire sombrer l’entreprise.
[Edited by Frédéric Simon/Alice Taylor]