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Euronews a eu accès en avance à la feuille de route en 10 points que Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l’Union européenne, a préparée pour ouvrir la voie à une « solution globale et crédible » au conflit israélo-palestinien.
Le document, qui n’a pas encore été rendu public et qui devrait être discuté par les ministres des Affaires étrangères du bloc lors d’une réunion lundi, décrit une série de mesures procédurales qui, selon Borrell, pourraient éventuellement apporter la paix dans la bande de Gaza et établir un État palestinien indépendant. , normaliser les relations entre Israël et le monde arabe et garantir la sécurité à long terme dans la région.
Sa pièce maîtresse est une « conférence préparatoire de paix » impliquant des « acteurs clés » tels que l’UE, les États-Unis, l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite, la Ligue arabe et les Nations Unies. Les participants seraient en contact permanent avec les responsables israéliens et palestiniens, appelés « les parties au conflit », mais les deux ne seraient pas initialement « obligés de s’asseoir l’un avec l’autre ».
La bande de Gaza et la Cisjordanie seraient représentées par l’Autorité palestinienne (AP) et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), plutôt que par le Hamas, qui dirige la bande depuis sa prise de pouvoir en 2007 et est désigné comme organisation terroriste par l’UE et les États-Unis. .
La Conférence aurait un an pour concevoir le cadre d’un plan de paix, en tenant compte des commentaires de toutes les parties impliquées, des résolutions de l’ONU, des conclusions du Conseil européen et des efforts de médiation antérieurs. Une fois prêt, le plan serait présenté aux « parties au conflit » et servirait de base principale aux négociations finales.
« Compte tenu de la situation actuelle et malgré les difficultés et les incertitudes évidentes, le moment est venu de se préparer à une paix israélo-palestinienne globale », déclare le journal, tel que l’a vu Euronews, dans son introduction.
Cette révélation intervient un jour après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prononcé un discours. rejet cinglant de la solution à deux États et s’est engagé à poursuivre l’offensive militaire à Gaza jusqu’à la destruction du Hamas et la libération de tous les otages.
« Nous ne nous contenterons pas d’une victoire absolue », a déclaré Netanyahu.
Les remarques de Netanyahu jettent une ombre sur la proposition de Borrell et sur la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, où la guerre entre Israël et le Hamas sera en tête de l’ordre du jour. Malgré les appels répétés de ses alliés occidentaux, Israël n’a fait aucune démarche indiquant qu’il est prêt à cesser les hostilités et à donner une chance sérieuse à la diplomatie.
L’offensive, lancée en réaction aux attaques du Hamas du 7 octobre, a tué plus de 24 000 Palestiniens, dont plus de 10 000 enfants, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas à Gaza. La guerre a également provoqué des dégâts considérables et une grave crise humanitaire dans cette enclave densément peuplée.
« Pour le moment, les responsables israéliens ne parlent pas de la solution à deux États. Ils parlent seulement de la guerre. Ils parlent uniquement de l’objectif militaire de détruire le Hamas », a déclaré vendredi un haut responsable de l’UE, reflétant la pensée à Bruxelles.
« Nous devons faire face à cela. C’est notre responsabilité, notre devoir, de regarder au-delà de cela. »
Le plan de Borrell tente de mettre cette obligation sur papier.
Même si la feuille de route ne préjuge pas du contenu d’un éventuel plan de paix, elle fournit un calendrier cohérent pour organiser un éventuel processus de paix. Son objectif n’est pas seulement de mettre fin à la guerre actuelle, mais aussi de s’attaquer aux causes profondes qui ont alimenté le conflit israélo-palestinien au cours des sept dernières décennies.
Cependant, il est loin d’être certain que les 27 États membres adopteront ce projet, car les capitales restent divisées sur la manière de s’y prendre, ou même en parlerle conflit.
Feuille de route pour la paix
Dans le document consulté par Euronews, les 10 points sont envisagés comme tels :
- Le processus devrait conduire à un État palestinien indépendant « vivant côte à côte » avec Israël et à une « normalisation complète » des relations entre Israël et le monde arabe.
- Les acteurs internationaux devraient aider les deux parties à préparer le terrain pour la paix et à construire une « alternative politique revitalisée » au Hamas.
- Les acteurs internationaux devraient organiser « au plus tôt » une conférence préparatoire de paix pour régler la guerre en cours et, en particulier, le conflit israélo-palestinien.
- La Conférence devrait réunir les ministres des Affaires étrangères et les directeurs d’organisations internationales pour discuter du processus de paix tout en tenant « presque simultanément » des réunions séparées avec les parties au conflit.
- La Conférence devrait créer des groupes de travail et concevoir le « cadre initial » d’un plan de paix d’ici un an.
- Le plan devrait aborder « de la manière la plus pratique possible » les éléments centraux d’une paix globale, en s’appuyant sur les résolutions précédentes de l’ONU et les efforts de médiation.
- Le plan devrait fournir « de solides garanties de sécurité » pour Israël et le futur État palestinien, « sous réserve d’une pleine reconnaissance diplomatique mutuelle et de l’intégration d’Israël et des Palestiniens dans la région ».
- La Conférence devrait consulter les parties au conflit « à chaque étape et à tout moment » pendant l’élaboration du plan de paix. Il est crucial que si l’une des parties décide de se retirer, le travail devrait néanmoins se poursuivre.
- Une fois prêt, le plan devrait être présenté aux Israéliens et aux Palestiniens. « Il leur appartiendra de négocier le texte final », précise le document.
- Parallèlement à ce processus, les participants à la Conférence devraient s’efforcer d’atténuer la crise humanitaire actuelle, d’obtenir la libération des otages israéliens, de prévenir une escalade régionale, de renforcer la légitimité démocratique de l’Autorité palestinienne et de soutenir la reconstruction de Gaza, entre autres objectifs.