Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsFou pour ceux qui survivent à la destruction de leur maison, la douleur et le chagrin perdurent souvent. Certaines personnes déplacées de force attendent en exil de retourner dans les lieux d’où elles ont été déracinées, dans leurs maisons aujourd’hui en ruines. L’histoire nous montre que certaines personnes attendent toute leur vie. Pendant ce temps, nombre de ceux qui restent dans des villes déchirées par la guerre pleurent leurs proches qui ont été tués chez eux et gisent sous les bâtiments effondrés, incapables d’être enterrés dans la dignité.La destruction des habitations n’est pas simplement la destruction d’une structure physique. L’effet est bien plus important que les dégâts immédiats. Pour les destructeurs – qu’ils détruisent au nom des dieux ou de la « guerre contre le terrorisme » – la destruction de l’architecture n’est pas simplement un dommage collatéral. C’est une tentative délibérée de détruire un peuple, de tuer sa mémoire et de réécrire l’histoire.C’est ce que nous constatons à Gaza, avec l’enquête menée aujourd’hui par le Guardian qui montre l’ampleur de la destruction massive des bâtiments sur le territoire. Cela fait moins de quatre mois qu’Israël a répondu à l’attaque du Hamas du 7 octobre en déclenchant sa guerre, au cours de laquelle environ 25 000 Palestiniens ont été tués et des dizaines de milliers de structures et de bâtiments ont été détruits. Des milliers de maisons ont été transformées en décombres – mais l’armée israélienne a également détruit des institutions culturelles vitales telles que la Grande Mosquée Omari et pris pour cible les archives centrales de la municipalité de Gaza. En décembre 2023, l’ONU estimait que près de 40 000 bâtiments avaient été détruits ou gravement endommagés par Israël.Dans les travaux universitaires, ce processus délibéré de destruction est connu sous le nom de « domicide », un terme qui décrit la mise à mort systématique et délibérée d’un domicile. Il est tiré du mot domus, qui signifie « maison » en latin. Le domicide cause de profondes souffrances aux communautés ciblées en raison du meurtre ou du déplacement de personnes, de la destruction de leur mémoire et de la prise pour cible de leur sentiment de dignité et d’identité. Ceux qui détruisent parlent souvent de la « précision » de leurs attaques et de leurs tentatives d’éviter les infrastructures civiles. Mais en réalité, nombre de ces guerres sont une tentative d’humilier une population et de la briser collectivement.Pourquoi les maisons des civils sont-elles systématiquement détruites ? Pourquoi un soldat détruirait-il une petite boutique – le gagne-pain de quelqu’un – et se moquerait-il de ses propres pitreries pendant qu’il était filmé ? Pourquoi une boulangerie est-elle bombardée alors que les gens meurent de faim ? Pourquoi une église ? Un hôpital? Pourquoi les cimetières sont-ils détruits ? Parce que la destruction n’est pas seulement une tentative de détruire l’histoire, c’est aussi la destruction de l’avenir.A travers la destruction massive de la culture matérielle des communautés ciblées, les destructeurs et les occupants envoient un message clair aux victimes : vous n’avez pas votre place sur cette terre. Partout dans le monde, certaines communautés reçoivent des étiquettes pour les déshumaniser. Ils sont décrits comme illégaux, antimodernes et non civilisés. Ils sont considérés comme jetables et l’oppresseur leur ordonne de se déplacer.Les chercheurs disent qu’il existe deux types de domicide. Il y a des homicides quotidiens qui peuvent avoir lieu en temps de « paix », comme la destruction de mosquées en Chine ou la démolition de maisons et de magasins musulmans en Inde. Et puis il y a le domicide extrême, qui est plus intense et comprend la destruction massive d’habitations et d’institutions culturelles. En Ukraine par exemple, l’UNESCO a vérifié que 30 musées, 19 monuments, 13 bibliothèques et 126 sites religieux ont été endommagés depuis février 2022. Ce n’est qu’une partie de ce que la Russie a détruit depuis son invasion.Des images satellite apparaissent pendant et après chaque destruction, nous montrant une vue agrandie. Mais de loin, nous ne pouvons pas voir les visages des survivants ni entendre leurs voix en deuil. Un millier de bâtiments détruits, rapportent-ils. Dix mille. Cent mille bâtiments. Des centaines de milliers de bâtiments. L’actualité continue. Comment donner un sens à la destruction massive ? Les guerres deviennent abstraites, sans visage – transformées en pures statistiques.Tandis que j’assiste de loin à la destruction de Gaza, je me souviens de ma propre ville, Homs, en Syrie. J’ai mal chaque fois que je vois une image de Gaza parce que je connais le chagrin, la nostalgie, l’éloignement et la souffrance qui émergeront lorsque le regard du monde se tournera vers une autre guerre à venir. Depuis 2011, plus de la moitié des quartiers de Homs ont été endommagés au point de devenir inhabitables ou abandonnés, tandis que plus de 14 millions de personnes ont été déplacées de leurs foyers en Syrie. Au cours de mes recherches sur la Syrie, beaucoup m’ont dit que les années qui ont suivi la guerre sont une guerre en soi : une lutte pour survivre aux conséquences d’un domicide, pour vivre dans une économie effondrée, au milieu d’infrastructures effondrées et d’une ville brisée. Où retourneront les habitants de Gaza lorsque leurs maisons seront complètement détruites ?Gaza, Alep, Homs, Marioupol, Mossoul – ce sont bien plus que de simples synonymes de mort et de destruction. Ce sont des lieux qui abritent la vie des millions de personnes qui y restent. Ce sont les endroits que la diaspora garde dans son cœur, incapable de revenir alors qu’elle pleure de loin.Et c’est pourquoi la reconstruction doit aussi prendre sa place dans notre lexique. Un jour, chaque ville sera libérée des occupants, de l’oppression, des années de misère. Chaque ville sera reconstruite par ses habitants et leurs amis. Ils ramasseront les morceaux de leurs villes brisées et de leurs vies brisées. Nous avons besoin d’un avenir différent, un avenir sans occupation et avec la justice au cœur de la reconstruction de nos villes. Avez-vous une opinion sur les questions soulevées dans cet article ? 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