Customize this title in frenchLe Royaume-Uni va prêter les « joyaux de la couronne » du Ghana pillés 150 ans après qu’ils aient été « volés » à la cour du roi Asante, une décision qui pourrait ouvrir la voie au retour des marbres d’Elgin

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLe Royaume-Uni va prêter certains des « joyaux de la couronne » du Ghana, 150 ans après qu’ils aient été « volés » à la cour d’un roi Asante.Les 32 pièces d’Asante Gold, du nom de l’empire africain d’où elles ont été extraites, seront restituées au pays par le Victoria & Albert Museum (V&A) et le British Museum.Les articles sont donnés à Otumfo Osei Tutu II – l’actuel roi d’Asante – et non au gouvernement ghanéen, dans le cadre d’un accord de prêt de trois ans avec possibilité de prolongation de trois ans supplémentaires.Cette décision est considérée comme un moyen pour les musées – dont certains sont interdits par la loi de restituer les objets contestés – de les restituer à leur pays d’origine.On pense que l’accord de prêt historique pourrait ouvrir la voie au retour d’autres objets controversés, tels que les marbres d’Elgin, à l’endroit d’où ils ont été pris. Une casquette de cérémonie portée par les courtisans dans les cours royales de l’empire Asante devrait être restituée au Ghana d’aujourd’hui. Au total, 32 objets en or Asante devraient être prêtés au roi actuel pendant trois ans, y compris ce torc en or Asante (à gauche) et cette bague (à droite).Cependant, certains pays seraient réticents à utiliser cette voie, car elle pourrait être utilisée pour confirmer que la Grande-Bretagne est propriétaire des objets.L’or Asante, qui a été retiré au royaume africain au XIXe siècle, devrait être restitué sous la pression d’Osei Tutu, présent lors du couronnement du roi Charles III l’année dernière.Tristram Hunt, l’ancien député travailliste aujourd’hui directeur du V&A, a déclaré qu’ils étaient semblables à « nos joyaux de la couronne ».Le V&A prête 17 pièces tandis que le British Museum en prête 15, M. Hunt déclarant à la BBC que lorsqu’il s’agit d’objets provenant de guerres et de pillages lors de campagnes militaires, nous avons la responsabilité envers les pays d’origine de réfléchir à la manière dont nous pouvons les partager plus équitablement aujourd’hui. »Il ne me semble pas que tous nos musées vont s’effondrer si nous construisons ce type de partenariats et d’échanges. »Il a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une « restitution par la porte dérobée », les objets devant être exposés au musée du palais Manhyia à Kumasi, la capitale de la région d’Asante, dans le cadre des célébrations du jubilé d’argent du roi.Les objets, qui comprennent une épée d’État, des insignes en or portés par les fonctionnaires, ainsi que des casquettes et des pipes de cérémonie, seraient investis des esprits d’anciens rois Asante.Les Asante, également connus sous le nom d’Ashanti, sont un peuple qui a régné sur une vaste partie du Ghana moderne entre les années 1700 et 1900. Une harpe modèle Asante en or, offerte au British Museum au début du XIXe siècle, sera prêtée. Tout comme une épée d’État retirée à la cour royale suite aux conflits entre l’Empire britannique et l’Empire Asante. Un calumet de cérémonie qui sera transféré dans le cadre de l’accord, qui pourrait être prolongé de trois ans supplémentaires si les deux parties sont d’accord. Il a été suggéré qu’un accord similaire pourrait être utilisé pour restituer les marbres d’Elgin (photo) à la Grèce.L’empire Asante a acquis d’immenses richesses grâce à son commerce de l’or et de l’agriculture, tout en participant également au commerce des esclaves.Entre 1824 et 1900, l’empire a été impliqué dans cinq conflits avec l’Empire britannique et ses alliés africains alors qu’il tentait d’imposer son contrôle sur les zones côtières du Ghana actuel.Alors qu’Asante en a remporté un certain nombre, le succès britannique dans les quatrième et cinquième conflits les a vu annexer l’empire et incendier la capitale Kumasi. La ville et le palais royal furent ensuite pillés, l’or et d’autres objets étant vendus ou donnés à la Grande-Bretagne en réparation du coût des guerres.On pense qu’un accord similaire pourrait être utilisé pour restituer les marbres d’Elgin à la Grèce, tout en garantissant en même temps qu’ils seraient restitués à la Grande-Bretagne.Cependant, les termes de l’accord stipulent que le pays recevant les articles affirme qu’ils appartiennent à la Grande-Bretagne, ce qui constitue un point de friction pour les responsables grecs.Une source du British Museum a déclaré au Telegraph qu’ils « travaillaient à renforcer nos relations avec nos collègues grecs ».Ils ont ajouté : «Nous explorons toujours si il existe un arrangement qui permettrait autoriser certaines des sculptures du Parthénon voyager en Grèce… Nous ne réussirons peut-être pasprocéder et parvenir à un accord, mais je crois que ça vaut la peine d’essayer de trouver un moyen grâce à un bénéfice mutuelt.’L’ancien chancelier George Osborne, président du conseil d’administration du British Museum, a précédemment déclaré qu’il recherchait une « voie pratique, pragmatique et rationnelle pour aller de l’avant ».

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