Customize this title in frenchLes tensions en Cisjordanie sont un « obstacle » à la paix, selon Borrell de l’UE

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Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a déclaré dimanche 18 février que la situation en Cisjordanie occupée par Israël constituait un obstacle majeur à la recherche d’une solution à long terme pour la paix entre Israël et les Palestiniens.

« La Cisjordanie est le véritable obstacle à la solution à deux États », a déclaré Borrell lors de la conférence sur la sécurité de Munich.

« La Cisjordanie est en ébullition… nous pourrions être à la veille d’une plus grande explosion », a-t-il déclaré.

Environ 490 000 Israéliens vivent en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, dans des dizaines de colonies considérées comme illégales au regard du droit international.

Les colons vivent aux côtés d’environ trois millions de Palestiniens sur le territoire.

Les Palestiniens considèrent les colonies israéliennes comme un crime de guerre et un obstacle majeur à la paix, mais de nombreux partisans de la ligne dure national-religieuse considèrent que vivre là-bas est l’accomplissement d’une promesse divine.

Depuis le début de la guerre Israël-Hamas, le 7 octobre, les affrontements entre forces israéliennes et Palestiniens se sont multipliés en Cisjordanie.

Borrell a déclaré que l’UE devait « soutenir l’initiative arabe » visant à établir un État palestinien, comprenant à la fois la Cisjordanie et la bande de Gaza.

Les commentaires de Borrell interviennent après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté un projet de reconnaissance internationale d’un tel État, suite aux informations faisant état d’une telle initiative dans le Washington Post.

Le journal américain a rapporté que l’administration du président américain Joe Biden et un petit groupe de pays arabes élaboraient un plan global pour une paix à long terme entre Israël et les Palestiniens.

Il comprenait un calendrier précis pour la création d’un État palestinien, indique le rapport.

Un point d’interrogation demeure quant à savoir qui dirigera un État palestinien d’après-guerre. Les États-Unis ont placé leurs espoirs dans une Autorité palestinienne réformée pour qu’elle soit un meilleur partenaire pour Israël.

L’Autorité palestinienne, qui détient une autorité limitée en Cisjordanie, est dirigée par Mahmud Abbas et son parti, le Fatah.

Gaza a sa propre administration distincte dirigée par le Hamas depuis 2007, lorsque les loyalistes d’Abbas ont été évincés du territoire.

S’exprimant lors de la conférence de Munich, le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh a déclaré que l’Autorité palestinienne « n’a pas de partenaire en Israël ».

« Nous devons passer du discours sur deux États à la mise en œuvre de deux États », a déclaré Shtayyeh.

La guerre à Gaza a commencé avec l’attaque du Hamas le 7 octobre qui a fait environ 1.160 morts en Israël, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de chiffres officiels israéliens.

Les militants ont également pris en otage environ 250 personnes, dont 130 se trouvent toujours à Gaza, dont 30 présumées mortes, selon les chiffres israéliens.

Les représailles israéliennes contre Gaza ont tué au moins 28 985 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas.

En savoir plus avec Euractiv



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