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J.La nouvelle pièce d’Ames McDermott nous ramène aux confinements dus au Covid-19, tant dans la forme que dans le contenu. Se déroulant en 2020-2021, ce duo domestique tendu rappelle les monologues et les duologues qui étaient diffusés en streaming ou donnés en représentation socialement éloignée lorsque le théâtre était mis à genoux. Quatre ans plus tard, l’industrie compte toujours le coût du Covid, mais rares sont les pièces qui traitent directement de l’urgence mondiale qui a changé nos vies.
Le titre fait référence au vaccin qui divise Anne (Kacey Ainsworth), employée du NHS, et son mari anti-vaccin Don (Liam Tobin), mais fait également allusion à leurs altercations verbales et physiques. Arrivant en jetant des formes à l’Eurythmique, le couple fait la fête avant de s’effondrer devant la télévision et dans une routine visiblement bien connue : boire et se remonter le moral.
Des bouteilles de vin sont cachées autour du décor de Leah Kelly et quatre chaises sont fréquemment réarrangées pour des scènes se déroulant dans une maison claustrophobe, bien adaptée à ce lieu intime. Le dialogue vif de McDermott capture une tendre familiarité transformée en mépris. Don a été contraint de fermer sa boutique vintage et trouve ses journées soudainement vides ; Anne, qui se sent déjà confinée depuis des années, travaille désormais à domicile. «Tu n’es pas essentiel», lui dit-elle. « Comme un objet de luxe. Je suis une bombe de bain », répond-il.
Mais les plaisanteries révèlent la source de tension de longue date selon laquelle Anne est le soutien de famille. Au fil de courtes scènes, se terminant souvent par le bilan des morts de cette journée et la musique brûlante d’Adam Langston, leurs disputes s’intensifient. Mis à part une brève mention de l’excursion d’une journée au Barnard Castle de Dominic Cummings, leur rage n’est pas dirigée vers l’extérieur mais l’un contre l’autre. Ainsworth et Tobin transmettent les frustrations de leurs personnages à travers des gestes nuancés, mais l’intensité doit souvent être maintenue plus longtemps à mesure que les différentes itérations d’abus sont explorées.
McDermott capture les rythmes particuliers du confinement – des explosions d’activité au milieu de l’ennui – et les mêmes phrases reviennent prononcées sur des tons différents, alternant entre l’affection et le dégoût, sans jamais vraiment acquérir un pouvoir cumulatif. La production de 70 minutes sans intervalle de Scott Le Crass comporte des pauses enceintes et – un dispositif particulièrement puissant pour les drames Covid – des toux enceintes.
Inspirée par la relation chancelante de ses parents pendant la pandémie, la pièce de McDermott a la structure linéaire et simple d’un journal intime et on se demande quel serait l’impact si sa chronologie explosait. Les séquences finales manquent d’émotion et une direction de mouvement plus assurée profiterait à ce qui est néanmoins un portrait bien esquissé d’un couple amené au bord du gouffre.