Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Joyeux anniversaire Bedřich Smetana ! Ce week-end marque le lancement de l’Année de la musique tchèque 2024, créée il y a 100 ans pour marquer le centenaire du compositeur et célébrée tous les 10 ans depuis. Pour son bicentenaire, le Philharmonie tchèque a sorti un enregistrement émouvant du chef-d’œuvre de Smetana, Ma vlast (My Homeland), dirigé par son chef d’orchestre et directeur musical, Semyon Bychkov (Pentatone). Décrivant l’œuvre comme un symbole de l’indépendance tchèque, « comme un hymne national ou la sainte Bible », Bychkov insiste sur chaque détail, chaque poussée, chaque houle ou mer de larmes, de la part de ses interprètes.
De succulents arpèges de harpe donnent le ton dans la première des six sections. Le célèbre mouvement autonome Vltava (La Moldau) est une vision tourbillonnante du voyage du fleuve depuis une forêt lointaine jusqu’à Prague et au-delà. Pendant 40 mesures presque vides, deux flûtes tissent, ruissellent et tourbillonnent, jusqu’à ce que le barrage se brise et que des inondations de mélodie déferlent sur l’orchestre. La sombre histoire de Šárka, des bois et des champs de Bohême, d’un guerrier volontaire, Tábor, et du final victorieux, Blaník, complètent cette œuvre superbement jouée avec une compréhension et un caractère sans égal.
« Communication télépathique », voilà comment le contre-ténor allemand Andreas Scholl exprime la parenté entre lui et l’ensemble baroque Académie Bizantine, après deux décennies de collaboration. Leur Invocations Mariane (Naïve), dirigé par le violoniste Alessandro Tampieri, explore la figure de la Vierge Marie à travers des œuvres napolitaines du XVIIIe siècle (Salve Regina de Pasquale Anfossi, l’oratorio Maria dolorata de Léonard de Vinci et des œuvres instrumentales de Nicola Porpora et Giovanni Battista Pergolesi). Le point culminant est une œuvre longtemps associée à Scholl, le Stabat Mater insouciant et mélancolique de Vivaldi. Les cordes pointues de l’Eia Mater, fons amoris, les vitesses plus rapides et la qualité subtilement différente de la voix mature de Scholl rendent cet enregistrement aussi intéressant que son enregistrement original de 1995 avec l’Ensemble 415 sur Harmonia Mundi. Au contraire, l’urgence ici renforce le sentiment de souffrance.