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La confusion, l’indécision et les querelles caractérisent la politique occidentale actuelle à l’égard de la guerre en Ukraine et de la menace russe pour l’Europe. Le sommet convoqué à la hâte la semaine dernière à Paris avait pour but de donner une nouvelle direction et un nouvel élan aux efforts alliés. Pourtant, son hôte, le président français Emmanuel Macron, s’est étonné en évoquant la perspective controversée d’envoyer des troupes de l’OTAN pour rejoindre le combat en Ukraine. Pendant ce temps, l’aide américaine vitale à Kiev reste gelée en raison des luttes partisanes au sein du Congrès.
Macron a-t-il délibérément provoqué une dispute ? Probablement. Il a l’habitude de lancer des grenades verbales à main, puis de se boucher les oreilles avec ses doigts. Son affirmation de 2019 selon laquelle l’OTAN « était en état de mort cérébrale » était explosive. Mais son avertissement – selon lequel l’Europe doit prendre le contrôle de son destin parce qu’on ne peut plus compter sur les Américains – est plus que jamais d’actualité à la lumière des déclarations de Donald Trump selon lesquelles, s’il devenait président, il « encouragerait » une attaque russe contre l’OTAN européenne. pays qui lui déplaisent.
La réaction du Kremlin aux réflexions de Macron sur le déploiement de troupes a été, comme on pouvait s’y attendre, belliqueuse. Un porte-parole a déclaré qu’ils rendraient inévitable une guerre entre la Russie et l’OTAN. Vladimir Poutine a implicitement menacé l’Occident d’une attaque nucléaire. Les bruits de sabre nucléaire de Moscou sont une tactique familière après deux ans de guerre. Son objectif est d’intimider les Européens et, dans une certaine mesure, cela fonctionne – même si Poutine bluffe. Il sait qu’une telle attaque entraînerait son annihilation certaine.
La réaction des alliés de Macron a été presque universellement négative. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Pologne et d’autres se sont alignés pour affirmer que le déploiement de troupes constituerait une escalade injustifiée. La nouvelle position belliciste de Macron – la Russie est un « ennemi » qui doit être vaincu à tout prix – a également fait l’objet de vives critiques dans son pays. Les opposants soupçonnent qu’il tente d’améliorer la fortune de son parti Renaissance tout en décrivant les partis d’extrême droite et de gauche comme étant indulgents envers la Russie à l’approche des élections législatives européennes de cet été.
Pourtant, si l’intervention de Macron a concentré les esprits et l’attention sur les efforts déployés pour empêcher une victoire désastreuse et créant un précédent pour l’agression russe, elle aura été justifiée. Rares sont ceux qui le diront à haute voix, mais l’Ukraine ne gagne pas cette guerre. Sa contre-offensive est au point mort. Il perd du terrain. Les livraisons d’armes et de munitions promises ne se sont pas concrétisées. Les soldats et les civils de première ligne sont épuisés. Un point de bascule approche peut-être.
Les capitales européennes et la bureaucratie européenne regorgent de projets visant à revigorer l’effort de guerre. Ils comprennent un fonds pour l’industrie de la défense de 100 milliards d’euros (86 milliards de livres sterling), des obligations de défense européennes, l’expropriation des revenus des actifs de l’État russe gelés, des achats massifs de munitions à l’étranger et une mini-coalition pour fournir des missiles à plus longue portée malgré les réticences de l’Allemagne. Le contexte plus large est celui des discussions en cours, voire sans fin, diraient certains, sur la réalisation de l’autonomie stratégique européenne.
Cette crise ne concerne plus entièrement l’Ukraine, et ne l’a en réalité jamais été. La semaine dernière, des échos inquiétants se sont produits dans le Donbass vers 2014 dans la région contestée de Transnistrie en Moldavie, à la frontière de l’Ukraine. L’appel des Russes de souche à la « protection » de Moscou ressemblait sinistrement à d’anciens prétextes pour une intervention armée. Il y a ensuite les trois républiques baltes vulnérables, toutes membres de l’OTAN et craignant à juste titre les intentions de Poutine. Le corridor Biélorussie-Pologne-Kaliningrad est un autre point chaud potentiel.
En attisant le débat, Macron a lancé un avertissement opportun quant à la sécurité future de l’Europe dans son ensemble. Le besoin urgent est de réduire le nombre de plans et de réunions et d’actions plus concrètes pour aider Kiev à gagner – ou au moins à éviter la défaite. La plus grande question concerne le danger croissant qui pèse sur l’Europe. À l’est, la Russie avance et Poutine, tout juste après avoir assassiné Alexei Navalny et prêt à un faux triomphe de réélection, a la queue levée. En Occident, le redoutable Trump, plus ennemi qu’allié, revient brutalement en vue. Le temps presse pour une Europe à l’épreuve de la Russie.