Customize this title in frenchLe Maire dénonce les objectifs de l’UE en matière d’énergies renouvelables

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Les objectifs de l’UE en matière d’énergies renouvelables adoptés en mars de l’année dernière sont trop restrictifs et insatisfaisants par rapport aux objectifs climatiques, a déclaré lundi (4 mars) le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire, qui a repris le portefeuille de l’Énergie lors d’un récent remaniement gouvernemental.

Lisez l’article original en français ici.

Malgré les demandes répétées de la Commission européenne, la France reste opposée à la méthode de calcul utilisée par Bruxelles pour fixer les objectifs d’utilisation des énergies renouvelables.

« L’objectif ne peut plus être d’avoir ici autant d’éoliennes, autant de panneaux photovoltaïques ici », a déclaré lundi Le Maire, critiquant « l’Europe dont on ne veut plus ».

La méthode de calcul est définie dans la directive sur les énergies renouvelables, dont la troisième version (RED III) a été adoptée en mars dernier, et précise que l’UE doit collectivement atteindre une part de 42,5 % d’énergies renouvelables dans sa consommation finale brute d’énergie d’ici 2030 – certains États devant viser au moins 45 %.

La France, par exemple, doit atteindre une part renouvelable d’au moins 44 %, les efforts ayant été répartis en fonction des capacités de chaque État membre.

Sauf que le gouvernement français refuse de fixer cet objectif par écrit.

Aucune référence n’en a été faite dans le plan énergie-climat transmis à la Commission européenne en novembre dernier, dans lequel le gouvernement préfère fixer un objectif de 56% « d’énergie décarbonée », ni dans son programme énergie-climat, qui fixe les objectifs climatiques de la France. objectifs sur une base pluriannuelle et a depuis été abandonné.

La Commission a averti la France de reconsidérer ses projets, la commissaire à l’énergie Kadri Simson ayant déclaré que l’exécutif européen était prêt à « proposer des mesures au niveau européen » pour remédier à la situation – sans toutefois fournir plus de détails.

Des amendes pour non-respect des objectifs 2020 sont « hors de question »

Selon Le Maire, il vaudrait mieux que l’UE « fixe des objectifs climatiques clairs et dise : ‘Nous voulons être neutres en carbone, et alors chacun pourra disposer du mix énergétique qu’il choisit sur une base souveraine’ ».

La question est sur la table depuis que la France a refusé d’acheter des « mégawatts statistiques » à d’autres pays de l’UE qui avaient atteint leurs objectifs.

« La France ne paiera aucune pénalité », étant donné que ses émissions sont « parmi les plus faibles de tous les pays européens », a déclaré Le Maire.

« Nous trouverons une solution avec la Commission européenne », a-t-il ajouté.

Une solution pourrait consister à remplacer les objectifs en matière d’énergies renouvelables par des objectifs à faible émission de carbone dans le cadre des objectifs climatiques de l’UE à l’horizon 2040.

« Nous encourageons la Commission à élaborer des politiques énergétiques pour 2040 sur la base de scénarios actualisés, en tenant compte des dernières annonces concernant le déploiement de capacités nucléaires dans les plans nationaux actualisés de développement de l’énergie nucléaire », ont déclaré les membres de l’Alliance nucléaire dirigée par la France, qui comprend désormais 12 Etats membres, l’ont réitéré lundi. Ils avaient déjà fait une telle demande en décembre dernier.

Ordres de grandeur

En réponse aux commentaires de Le Maire, Anne Bringault, directrice de programme au Réseau Action Climat, a déclaré que « si la France revenait sur ses engagements européens sur les objectifs qu’elle a soutenus, cela enverrait un signal très dangereux indiquant que la porte est ouverte aux pays membres ». les Etats à revenir sur leurs engagements européens dans d’autres domaines ».

Parallèlement, la majorité présidentielle au Parlement français a dénoncé la « politique des pourcentages », lui préférant la politique encore plus floue des « ordres de grandeur », comme le disait Antoine Armand, député de la Renaissance et auteur du livre « Le mur énergétique français ». Mur énergétique français »), déclarait début février.

Le Syndicat des énergies renouvelables (SER), qui défend les intérêts du secteur, est indéfectible dans sa préférence de « s’en tenir au seul texte qui est valable aujourd’hui, à savoir RED III ». [minimum 42.5%] et ce que cela signifie pour la France [more than 44%]», comme l’a déclaré son président Jules Nyssen à Euractiv fin janvier.

Selon lui, la position française à Bruxelles est d’autant plus incompréhensible que la stratégie française énergie et climat, soumise à consultation fin septembre, précise que « si l’on calcule les objectifs de consommation et de production par secteur, atteindre 45 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie d’ici 2030 ».

« Ce n’est donc pas impossible », a-t-il déclaré. Cependant, une source proche du dossier lorsqu’Agnès Pannier-Runacher était ministre de la Transition énergétique (jusqu’en janvier dernier) a confié à Euractiv France qu’il était « moins confiant ».

[Edited by Zoran Radosavljevic]

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