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Vingt-deux pays européens ont écrit à la Commission pour réclamer des initiatives immédiates pour répondre à la crise agricole, l’exécutif du bloc confirmant son intention de présenter des mesures la semaine prochaine.
La lettre, envoyée à l’exécutif européen mardi soir (5 mars) et consultée par Euractiv, appelle à plus de clarté sur les mesures de simplification à court et moyen termes qui seront mises en œuvre en réponse à la colère des agriculteurs.
« Compte tenu du niveau d’attentes des agriculteurs, il est de la plus haute importance que nous sachions rapidement quels changements seront apportés et dans quel délai », lit-on dans la lettre adressée au vice-président exécutif de la Commission européenne, Maros Šefčovič, et au commissaire chargé des affaires agricoles. Agriculture Janusz Wojciechowski.
La Commission a confirmé à Euractiv son intention de présenter ses propositions la semaine prochaine, comme annoncé dans un document diffusé le 22 février.
Selon des sources européennes, les mesures doivent être annoncées le 15 mars et comprendront des propositions législatives de simplification ainsi qu’un document décrivant d’éventuelles initiatives sur la chaîne alimentaire.
Alléger le fardeau de la PAC
La nouvelle itération du programme de subventions agricoles de l’UE, la Politique agricole commune (PAC), est entrée en vigueur en 2023 avec un nouveau système de mise en œuvre qui donne plus de pouvoir et de responsabilités aux États membres. Depuis lors, les critères d’accès aux subventions agricoles au titre de la PAC constituent un point de discorde majeur parmi les agriculteurs.
« Il est évident qu’après la première année de mise en œuvre [that the management of the CAP] devient extrêmement complexe tant pour les agriculteurs que pour les administrations », peut-on lire dans la lettre.
Les normes environnementales « sont devenues de plus en plus difficiles à accepter pour les agriculteurs », ont souligné les ministres européens.
La Commission est prête à assouplir les exigences en matière de surveillance, de contrôle et d’environnement afin d’alléger la charge administrative pesant sur les producteurs.
Dans le document du 22 février, la Commission fait allusion à des changements dans certaines des bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE), les conditions environnementales requises pour bénéficier des subventions de la PAC, l’exemption des petites exploitations (moins de 10 hectares) des contrôles de conformité à ces et plus de flexibilité pour les pays de l’UE qui souhaitent modifier leurs plans stratégiques nationaux liés à la PAC.
L’« intention » de l’exécutif de renforcer les pouvoirs contractuels « des agriculteurs dans la chaîne alimentaire doit également être clairement précisée », ont indiqué les ministres.
La lettre a été dirigée par le ministre français de l’Agriculture Marc Fesneau et son homologue espagnol Lui Planas, puis signée par les ministres de tous les États membres, à l’exception du Danemark, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Suède et de la Belgique.
En tant que présidente actuelle de l’UE, la Belgique avait déjà envoyé une lettre au commissaire Wojciechowski résumant les exigences des États membres en faveur de « réponses rapides et structurelles » à la crise agricole.
Lors d’une réunion le 26 février, les ministres de l’Agriculture ont déclaré que ces mesures étaient insuffisantes et qu’il était urgent de « réorienter » la PAC.
Ne touchez pas aux règles vertes, disent les ONG
Le 6 mars, plus de 300 ONG ont écrit dans une lettre rendue publique qu’elles étaient « profondément préoccupées par les dernières mesures prises par la Commission européenne ». [EC] et les récentes annonces faites tant par la CE que par la présidence belge du Conseil concernant l’architecture verte de la PAC ».
Si les mesures assouplissant les exigences BCAE étaient mises en œuvre, préviennent les ONG, cela « constituerait un retour en arrière par rapport à la période précédente de la PAC » en termes d’ambition environnementale.
Les protestations des agriculteurs « ne peuvent pas servir de prétexte pour assouplir l’architecture verte de la PAC, et les normes environnementales ne doivent pas non plus devenir un bouc émissaire pour éviter de remédier au manque de durabilité sociale et économique du système agricole actuel », ont déclaré les ONG.
[Edited by Nathalie Weatherald]