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Les vétérinaires ont été confrontés à des « abus et menaces » de la part des propriétaires de XL Bully suite à l’interdiction de la race de chien, a déclaré le président de la British Veterinary Association.
Anna Judson a déclaré que la situation avait créé une « atmosphère très chargée d’émotion » et des « situations vraiment difficiles » entre les propriétaires et les vétérinaires.
Elle a rappelé aux amoureux de la race d’être « attentifs » et « gentils » envers les vétérinaires confrontés à ce changement rapide.
Mme Judson a ajouté que la BVA était « très préoccupée » par le fait que l’interdiction était une « solution à court terme à un problème beaucoup plus vaste » et qu’il y avait un risque de « transférer les problèmes à une autre race à l’avenir ».
Depuis le 1er février, la possession de la race Bully XL en Angleterre et au Pays de Galles sans certificat d’exemption est devenue une infraction pénale.
Les propriétaires qui ne disposent pas d’un certificat pour leur chien s’exposent à des amendes, à des poursuites et à la confiscation de leur animal.
Anna Judson a déclaré que la situation avait créé une « atmosphère très chargée d’émotion » et des « situations vraiment difficiles » entre les propriétaires et les vétérinaires.
Les vétérinaires ont été confrontés à des « abus et menaces » de la part des propriétaires de XL Bully suite à l’interdiction de la race de chien, a déclaré Mme Judson.
Le chef a déclaré à Clare Balding lors de la couverture de Crufts par Channel 4 que l’association n’avait pas été consultée au sujet de l’interdiction et que « cela a été une surprise ».
Mme Judson a déclaré : « L’une de nos préoccupations à la British Veterinary Association est la rapidité avec laquelle l’interdiction a été introduite.
«Cela a créé des situations vraiment difficiles, cela a mis les vétérinaires, les organisations caritatives de secours et les propriétaires de tyrans XL dans des situations très stressantes.»
« Et avec cela est venue une atmosphère très chargée en émotion et, malheureusement, cela s’est traduit par des abus et des menaces à l’encontre des équipes vétérinaires et des vétérinaires.
« Donc, l’une des choses que nous demandons respectueusement est que les gens soient simplement attentifs, même s’ils se sentent stressés, à la façon dont leurs actions et leurs paroles se manifestent.
« Et être gentil et courtois envers les équipes vétérinaires, en particulier à l’approche de ces délais de stérilisation. »
La BVA appelle à une refonte de la législation sur les chiens dangereux en mettant « beaucoup plus l’accent sur l’élevage et la possession responsables de chiens », a déclaré Mme Judson.
Pour bénéficier d’un certificat d’exemption, la plupart des propriétaires doivent prouver que leur tyran XL a été castré avant le 30 juin.
Les propriétaires de chiens de moins d’un an disposent d’un délai plus long, jusqu’au 31 décembre, pour prouver que leur animal a été castré.
En Écosse, la première partie des restrictions concernant les chiens XL de type bully est entrée en vigueur le 23 février.
Mme Judson a déclaré: «Nous invitons vivement les propriétaires d’intimidateurs XL à contacter leurs vétérinaires.
« Et travaillez avec eux en partenariat pour vous assurer que nous pouvons échelonner le nombre de personnes soumises au processus de stérilisation afin de ne pas nous retrouver avec un goulot d’étranglement et des problèmes de capacité qui ne feraient qu’augmenter à nouveau l’état émotionnel de chacun. »
Le propriétaire du XL Bully proteste avec passion à Londres contre l’interdiction de la race en septembre de l’année dernière. Il n’est pas allégué qu’aucun d’entre eux ait été impliqué dans les actes répréhensibles mentionnés.
Les propriétaires de XL Bully ont organisé une manifestation dans le centre de Londres en septembre de l’année dernière. Il n’est pas allégué qu’aucun d’entre eux ait été impliqué dans les actes répréhensibles mentionnés.
Esther Martin, 68 ans (photo) de Woodford Green, Londres, est décédée après avoir été attaquée par deux chiens intimidateurs XL « non enregistrés »
Les propriétaires de XL Bully ont riposté à plusieurs reprises au gouvernement contre l’interdiction, beaucoup manifestant devant Downing Street et portant une muselière pour soutenir leurs chiots.
En novembre, le gouvernement a proposé aux propriétaires deux options : soit demander à ce que leurs animaux soient exemptés de la répression, soit être payés 200 £ pour euthanasier leurs chiens.
Ashley Oxley, propriétaire de Fuming Bully XL de Brighton, a déclaré à MailOnline à l’époque: « Aucun argent ne me tenterait jamais de rabaisser ma fille, elle va bien comme elle est et c’est comme ça que ça reste, je ne peux pas croire en cette génération, ce genre de brutalité est même autorisé.’
Dani Harland, mère de trois enfants, a ajouté : « Cela me brise le cœur. Je possède un XL Bully et je ne rêverais jamais de la rabaisser. Je trouve ça absolument dégoûtant qu’ils [the government] proposent même de payer de l’argent aux gens pour endormir leurs chiens.
Environ 25 personnes ont été tuées par des chiens dangereux depuis le début du confinement en 2020.
Au début du mois dernier, une grand-mère a été mutilée à mort par deux chiens XL Bully « non enregistrés » alors qu’elle rendait visite à son petit-fils.
Esther Martin, âgée de 68 ans, qui était dans les environs pour rendre visite à son petit-fils de onze ans.
Le garçon est sorti « en criant à l’aide » lorsque l’attaque a eu lieu, a indiqué la famille.
Sa fille a déclaré à MailOnline que sa mère – de Woodford Green, Londres – avait déjà dit au propriétaire des chiens qu’ils étaient dangereux.
Cela survient alors que les XL Bullys font face à une répression en Irlande du Nord en vertu de restrictions proposées, notamment le port de muselières et l’interdiction de se reproduire.
Le ministre de l’Agriculture, de l’Environnement et des Affaires rurales, Andrew Muir, a déclaré qu’il présentait une législation obligeant les gens à enregistrer leur propriété de la race et à obtenir un certificat d’exemption, ainsi qu’à les tenir en laisse et à les museler lorsqu’ils sont en public.
Il serait également interdit d’élever, de vendre, d’abandonner ou de donner des chiens tyranniques XL dans la région.
Les intimidateurs XL devraient également être castrés dans le cadre des modifications législatives prévues, a déclaré M. Muir.
De plus, les propriétaires seraient tenus d’obtenir une forme d’assurance responsabilité civile et de garantir que les animaux soient gardés dans des conditions sécurisées.
Les règles nécessiteront une législation supplémentaire, ce qui pourrait prendre jusqu’à l’automne.