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En réponse aux inquiétudes croissantes concernant une éventuelle déstabilisation du marché européen, l’Union européenne (UE) se prépare à appliquer des droits de douane allant jusqu’à 50 pour cent sur les importations de céréales en provenance de Russie.
Cette décision, lancée par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, vise à dissiper les craintes selon lesquelles la Russie pourrait inonder le marché de blé bon marché, perturbant ainsi la stabilité des prix des céréales européennes.
Cette décision fait suite à l’appel lancé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky aux dirigeants européens pour qu’ils prennent des mesures contre les céréales « volées » dans les territoires occupés. Von der Leyen a souligné la nécessité de ces tarifs pour atténuer les risques pour les marchés et les agriculteurs européens, car les actions de la Russie pourraient potentiellement bénéficier à ses efforts de guerre.
« Nous proposons l’imposition de droits de douane sur ces importations russes afin d’atténuer le risque croissant pour nos marchés et nos agriculteurs. Ils réduiront la capacité de la Russie à exploiter l’UE au profit de sa machine de guerre », a-t-elle déclaré.
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Prévenir les manipulations de marché
L’objectif principal des tarifs proposés est d’empêcher le dumping illégal de céréales par la Russie, qui pourrait être utilisé comme un outil pour exacerber les tensions avec l’Ukraine.
Les responsables européens ont fait part de leurs inquiétudes quant à la réorientation potentielle des céréales russes, potentiellement facilitée par la Biélorussie, vers le marché de l’UE, ce qui constituerait une menace pour la stabilité du marché.
En vertu des mesures proposées, les céréales russes, qui entrent actuellement dans l’UE avec des droits de douane minimes ou inexistants, seraient confrontées à un droit de douane de 95 euros (102 dollars) par tonne. Cette structure tarifaire vise à réguler l’afflux de céréales russes sur le marché européen, en se protégeant contre d’éventuelles perturbations et en maintenant une concurrence équitable pour les agriculteurs européens.
Le discours de Zelensky aux dirigeants européens a également mis en lumière les défis auxquels l’Ukraine est confrontée, notamment le vol de céréales ukrainiennes et les obstacles rencontrés par les agriculteurs ukrainiens pour exporter leurs produits. Il a exhorté les dirigeants de l’UE à remédier à ces disparités afin de garantir un traitement équitable aux produits agricoles ukrainiens.
Les responsables de l’UE ont souligné l’augmentation significative des exportations de céréales russes vers l’UE, couplée à une forte hausse de la production céréalière russe. De 2022 à 2023, les exportations de céréales russes vers l’UE sont passées de 960 000 tonnes à 1,5 million de tonnes, tandis que la production est passée de 35 millions de tonnes à 50 millions de tonnes au cours de la même période.
La proposition de la Commission européenne attend l’approbation finale du Conseil européen, qui pourrait être accélérée par un vote à la majorité qualifiée. Von der Leyen a justifié cette proposition en citant son rôle dans la prévention de la déstabilisation du marché et l’arrêt de l’exploitation des revenus d’exportation par la Russie.
(Avec la contribution des agences)