Blumhouse, known for its horror films, ventures into the gaming world with its first video game, « Fear the Spotlight. » Developed by Cozy Game Pals, this game pays homage to 90s horror narratives while focusing on rich storytelling and puzzles. Players follow Vivian, who encounters chilling mysteries at Sunnyside High. With an emphasis on genuine emotions over cynicism, the creators aim to deliver a heartfelt experience. The team is also interested in adapting Blumhouse’s film properties into future game projects.
Blumhouse, le titan de l’horreur, plonge cette saison dans l’épouvante avec le lancement de son tout premier jeu vidéo, « Fear the Spotlight ».
Ce titre est qualifié de « hommage terrifiant aux expériences d’horreur emblématiques des années 90 », mettant en avant une riche narration et des énigmes à résoudre. Développé par le studio indépendant Cozy Game Pals, « Fear the Spotlight » se présente comme le « jeu d’horreur narratif idéal pour ceux qui découvrent ce genre ». Sorti le 22 octobre, ce jeu marque le début d’une série à venir de Blumhouse, fruit du travail d’un couple passionné d’horreur et de jeux.
Bryan Singh, cofondateur de Cozy Game Pals, confie : « C’était incroyable de constater à quel point Blumhouse avait confiance en notre projet ».
L’histoire sombre de « Fear the Spotlight » se déroule au sein du lycée Sunnyside, à travers les yeux de Vivian, qui s’aventure dans des couloirs déserts pour participer à une séance de spiritisme avec son amie rebelle, Amy. Rapidement, elle se retrouve seule et aux prises avec un monstre rôdant dans l’établissement. Ainsi, Vivian doit non seulement éviter le regard de la créature, mais aussi retrouver son amie et percer le mystère tragique qui entoure un événement macabre vieux de plusieurs décennies.
« Fear the Spotlight » est né de la vision du développeur Singh, qui a travaillé sur « The Last of Us » et « Uncharted 4 », en collaboration avec l’animatrice Crista Castro, connue pour son travail sur Cartoon Network et Nickelodeon. Les deux ont décidé de quitter leurs emplois avec leurs économies pour fonder Cozy Game Pals. Même si le nom peut sembler surprenant pour des créateurs d’horreur, l’équipe assure qu’il y a une méthode derrière cette approche, qui deviendra évidente à la fin du jeu.
Castro explique : « Nous écrivons ce que nous aimons et ce qui nous semble amusant ou captivant. C’est là que le côté accessible entre en jeu, notamment dans notre conclusion, qui offre une touche de bien-être. » Singh ajoute : « Nous ne sommes pas cyniques. Trop souvent, les films d’horreur se terminent sur une note amère, mais pour nous, ‘Fear the Spotlight’ représente véritablement le rêve de Crista quand elle avait 13 ans, avec des personnages authentiques dont nous sommes fiers. »
Maintenant que « Fear the Spotlight » est finalisé, ayant considérablement évolué depuis sa conception initiale grâce au soutien financier de Blumhouse, Cozy Game Pals se tourne vers l’avenir et envisage de reprendre certaines propriétés intellectuelles de Blumhouse pour leurs prochains projets. Castro mentionne notamment « The Black Phone », un film de Blumhouse qui l’a beaucoup inspirée, en en faisant une idée idéale pour un jeu vidéo.
L’équipe est prête à transformer des œuvres de Blumhouse en expériences vidéoludiques, mais la question subsiste : Blumhouse sera-t-il ouvert à cette idée ? Louise Blain, responsable de la création de Blumhouse Games, souligne : « Nous nous concentrons actuellement sur les nouvelles histoires d’horreur de nos partenaires développeurs indépendants, mais nous ne fermons pas la porte à d’éventuelles adaptations de nos propriétés ». Elle insiste sur le fait que tout projet de jeu doit être authentique et captivant pour les joueurs, tout en restant fidèle à la vision innovante qui a fait le succès de Blumhouse dans le domaine cinématographique.