Le climat politique actuel aux États-Unis est marqué par un soutien majoritaire à Donald Trump, tandis que Kamala Harris peine à rassembler. Une part importante d’électeurs s’est abstenue, estimant que ni Trump ni Harris ne pouvaient améliorer leur quotidien. Les Démocrates, perçus comme une minorité durable, font face à une réalité différente de leurs attentes. L’économie reste le facteur déterminant pour les électeurs, et Trump annonce des mesures controversées qui pourraient affecter les relations internationales, notamment avec l’Europe.
Aujourd’hui, le climat politique apparaît presque apocalyptique. Pourtant, c’est la réalité qui s’impose, celle que semble désirer la majorité des Américains.
Le résultat de cette élection révèle une vérité sans détour : une nette majorité des Américains souhaite que Donald Trump prenne les rênes du pays, tandis que l’adhésion à Kamala Harris reste beaucoup moins forte.
Le groupe le plus important, comme souvent, est constitué des non-votants. Des millions d’Américains n’ont pas eu l’impression que ni Harris ni Trump pouvaient apporter des améliorations significatives à leur quotidien. Certains étaient sans doute dégoûtés par le cirque électoral, ce qui les a poussés à s’abstenir, envoyant ainsi un message clair : la direction politique du pays leur importe peu.
Les Démocrates : une minorité durable
Pour le parti démocrate, la conclusion est limpide : ils ne sont qu’une minorité et le resteront encore pour un certain temps. Pendant des années, ils ont cru que l’évolution démographique et l’urbanisation offriraient un soutien croissant à leur idéologie. Ce rêve s’est heurté à une réalité bien différente pour une durée indéterminée.
Cette situation n’est pas uniquement liée à Kamala Harris et Joe Biden. Il est vrai que Joe Biden s’est lancé dans la compétition trop tard, et que Harris n’a pas eu suffisamment d’opportunités pour se faire connaître. La question de savoir s’il existait un candidat ou une candidate plus apte, en dehors du cadre du gouvernement Biden, n’a même pas pu être abordée faute de temps.
La démocratie : un concept flou pour beaucoup
De plus, Harris a peut-être misé sur des messages mal ciblés. La question de l’avortement a mobilisé une partie des électrices, tandis que le thème de la démocratie a pu sembler trop abstrait à beaucoup d’autres.
Traiter Trump de fasciste a pu sembler judicieux à Harris. Cependant, les républicains ont habilement réussi à présenter Harris et Biden comme des menaces pour la démocratie, les accusant d’utiliser l’État de droit pour les poursuivre judiciairement et les écarter du pouvoir.
L’impact économique sur les choix des électeurs
Finalement, cette élection a suivi un schéma classique : c’est l’économie qui prime. Les électeurs se sont posé la question suivante : se sentaient-ils mieux sous Donald Trump ou sous Joe Biden ? La réponse penche clairement en faveur de Trump. Tous les autres enjeux ont été mis de côté.
Donald Trump peut-il réellement rassembler le pays ? La réponse semble être non. Ses actions et déclarations récentes ne laissent guère présager une telle intention. De plus, son annonce de vouloir déporter des millions de migrants dès son premier jour en fonction menace d’affecter de façon désastreuse des familles à travers le pays.
Une nouvelle crise se profile pour l’Europe
Alors que Trump promet des jours meilleurs à son peuple, l’Allemagne et l’Europe sont confrontées à une nouvelle crise. Trump prévoit d’augmenter les droits de douane sur les produits européens et envisage de mettre fin au conflit en Ukraine avant même son entrée en fonction, probablement au bénéfice de Vladimir Poutine.
Cela semble apocalyptique aujourd’hui. Mais c’est la réalité, du moins celle que la majorité des Américains semble désirer.