Robert F. Kennedy pourrait influencer la santé publique s’il intègre l’administration de Donald Trump. Connu pour ses critiques de Big Pharma et Big Food, il a évoqué des réformes de la FDA et des opinions controversées sur les vaccins. Bien qu’il nie être anti-vaccin, ses déclarations soulèvent des contradictions, notamment sur la sécurité des vaccins et des allégations non prouvées liant certains d’entre eux au cancer. Ses futures actions seront cruciales à observer.
Robert F. Kennedy et son Influence Potentielle sur la Santé Publique
Robert F. Kennedy pourrait jouer un rôle crucial dans la santé publique et la science si jamais il rejoint l’administration de Donald Trump, comme l’a déclaré le président élu. Connue pour son opposition à Big Pharma et Big Food, Kennedy a même menacé de restructurer des départements entiers de la Food and Drug Administration (FDA) afin de « purger la corruption des agences ». Il a également exprimé des opinions controversées sur la sécurité des vaccins, suscitant des débats parmi le public.
Les Déclarations Controversées de Kennedy sur les Vaccins
Récemment, lors d’une interview sur MSNBC, Kennedy a nié toute position « anti-vaccin ». Interrogé sur les vaccins qu’il envisagerait de retirer du marché, il a affirmé : « Je ne vais pas retirer les vaccins de quiconque. Je n’ai jamais été anti-vaccin. » Selon lui, il est essentiel que les citoyens aient accès à des informations fiables pour évaluer les vaccins. Il a souligné l’importance d’études scientifiques sur la sécurité et l’efficacité des vaccins, laissant entendre que des données précises pourraient parfois faire défaut.
Cependant, ses déclarations soulèvent des questions sur la cohérence de ses positions. Par exemple, en juillet 2023, il a mentionné que bien qu’il pense que certains vaccins à virus vivant peuvent prévenir plus de problèmes qu’ils n’en causent, il a également déclaré qu’aucun vaccin n’est totalement « sûr et efficace ». De plus, il a fait des affirmations non fondées sur la présence de séquences d’ADN SV40 dans certains vaccins, les liant à des risques de cancer.
Kennedy a également évoqué des idées erronées, comme celle qui associe les vaccins à l’autisme. Malgré cela, il a affirmé que ses opinions étaient souvent mal interprétées et a plaidé pour des essais contrôlés par placebo, arguant que les vaccins devraient être soumis à de tels tests avant leur approbation. Toutefois, ses propos selon lesquels les vaccins sont exemptés de ces essais ont été contredits par des experts, qui rappellent que les essais contrôlés par placebo sont une pratique standard dans le développement de nouveaux vaccins.
En somme, la position de Robert F. Kennedy sur les vaccins et la santé publique continue d’alimenter le débat, et ses futures actions, s’il obtient un poste dans l’administration, seront à surveiller de près.