Dans une nature violente se démarque dans le genre slasher grâce à son approche artistique, malgré des avis partagés. Sa récente sortie en Blu-ray, en édition collector chez IFC Films et Shudder, offre des commentaires audio captivants avec le réalisateur Chris Nash et les acteurs. Des leçons intéressantes émergent de ces commentaires, notamment l’influence de Gus Van Sant, des inspirations inattendues pour la photographie, la reconstruction du film et des anecdotes sur la réalisation, comme la création du masque de Johnny.
Lorsque Vendredi 13 croise Skinamarink, Dans une nature violente se distingue par son approche artistique dans le domaine du slasher. Bien que les avis sur ce film soient partagés, j’ai personnellement été envoûté par son atmosphère unique.
Célébration de la sortie Blu-ray
Indépendamment des opinions sur le film, sa récente sortie en Blu-ray est un événement à marquer d’une pierre blanche. L’édition collector en deux disques, proposée par IFC Films et Shudder, regorge de fonctionnalités spéciales qui raviront les amateurs de médias physiques.
Cette édition comprend deux commentaires audio fascinants. Le premier, qui aborde la production, met en vedette le scénariste-réalisateur Chris Nash, ainsi que les acteurs Ry Barrett (Johnny) et Andrea Pavlovic (Kris), sans oublier les producteurs Peter Kuplowsky et Shannon Hanmer. Le second commentaire, plus technique, inclut Nash, Hanmer, le directeur de la photographie Pierce Derks, ainsi que les concepteurs sonores Tim Atkins et Michelle Hwu.
Les enseignements tirés des commentaires
Voici neuf leçons que j’ai pu extraire des commentaires de Dans une nature violente…
1. L’influence de Gus Van Sant sur le film.
Bien que Gus Van Sant n’ait qu’une seule incursion dans le genre de l’horreur avec son remake de Psycho, Nash a été inspiré par son approche expérimentale pour l’esthétique de Dans une nature violente. “En étudiant les films de Gus Van Sant comme Gerry et Elephant, j’ai voulu créer un slasher qui suive cette méthode,” explique Nash.
En travaillant sur Psycho Goreman, Nash a partagé son concept avec le réalisateur Steven Kostanski, qui a été séduit par l’idée et a contribué aux effets spéciaux du film.
2. Une inspiration inattendue pour Derks.
Le directeur de la photographie, Derks, a également puisé son inspiration dans des films variés, y compris le premier Tortues Ninja. “Ce film de 1990 a eu un impact majeur sur l’esthétique visuelle de notre projet,” déclare-t-il, soulignant l’importance d’une ambiance organique.
3. Un film abandonné et reconstruit.
La première version de Dans une nature violente a été abandonnée après avoir été filmée à 70-80%. Nash a choisi de tout recommencer avec une équipe plus réduite, utilisant des fonds de post-production et ses économies personnelles. Seul un plan de l’ancienne version a été conservé dans le montage final.
4. Obstacle sur le chemin de la réalisation.
Pour la scène d’ouverture, Nash n’était plus autorisé sur le lieu de tournage. Il a donc storyboardé la séquence avec le premier assistant réalisateur Nate Wilson, qui a dirigé la scène avec une petite équipe. Une anecdote amusante : Nash s’est blessé en marchant sur un clou et a dû se rendre aux urgences !
5. La création du masque de Johnny.
Le masque porté par Johnny s’inspire d’un casque de pompier du XIXe siècle, connu sous le nom de Vajen Bader. Nash explique qu’il a été légèrement redessiné pour correspondre à l’esthétique du film.