Appel tragique au 999 : le beau-père implore « allez Charlie » après avoir secoué le bébé dans une affaire de maltraitance

Appel tragique au 999 : le beau-père implore « allez Charlie » après avoir secoué le bébé dans une affaire de maltraitance

Un appel au 999 a révélé la tragédie de Charlie Roberts, un bébé d’un an, mort à la suite d’abus présumés de son beau-père, Christopher Stockton. Les médecins ont constaté des blessures graves dues à une force excessive, tandis que Stockton a appelé les secours en suppliant le bébé de se réveiller. Des préoccupations avaient été soulevées concernant des ecchymoses sur Charlie, mais les services sociaux n’ont pas intervenu. Le procès se poursuit avec des accusations de meurtre et de négligence.

Un Appel Tragique au 999

Un appel téléphonique au 999 révèle un moment déchirant où un beau-père a supplié « allez Charlie » après avoir secoué un bébé à mort, selon les déclarations d’un tribunal. Le petit Charlie Roberts, âgé d’un an, aurait subi une attaque si « dévastatrice » que son cerveau a été déplacé dans son crâne, entraînant des « dommages irréparables ». Au moment de cette tragédie, il était sous la seule garde de son beau-père, Christopher Stockton, comme l’a rapporté le tribunal de Teesside.

Durant les sept mois précédant sa mort, Charlie aurait été victime d’une série d’abus de la part de Stockton et de sa mère, Paula Roberts. Dans un enregistrement audio, Stockton a été entendu suppliant le bébé de se réveiller pendant un appel d’urgence. Il a informé l’opérateur que Charlie « respire à peine » et est « vraiment flasque », répétant « allez » à plusieurs reprises, avant de conclure avec un désespoir palpable : « Ok allez, Charlie ».

Une Négligence Inacceptable

Les jurés ont été frappés par le calme « incroyable » de Stockton pendant l’appel, au point qu’un médecin senior a d’abord pensé qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Le Dr Michael Davison, médecin de l’hélicoptère médical, a expliqué que les appels de ce type sont généralement empreints d’une certaine angoisse, mais pas dans ce cas. Le 12 janvier, Stockton, 38 ans et apparemment « privé de sommeil », a été laissé seul avec Charlie à leur domicile de Darlington. Cette situation était d’autant plus préoccupante que Roberts avait installé une caméra espion dans un pot de fleurs au-dessus du berceau, témoignant de son inquiétude pour son enfant.

Peu après, Stockton a composé le 999 pour signaler que Charlie aurait prétendument étouffé avec un biscuit au chocolat, bien que rien n’ait été trouvé dans ses voies respiratoires. L’accusation, représentée par Nicholas Lumley KC, a souligné que Stockton était seul avec Charlie et a agi avec une force considérable. Les blessures infligées à Charlie étaient si « dévastatrices » qu’il aurait probablement perdu connaissance « presque immédiatement ». Malheureusement, il n’a pas pu être sauvé et a succombé à ses blessures à l’hôpital le lendemain.

Les médecins n’ont trouvé aucune condition médicale sous-jacente, concluant que la cause de décès était « l’application d’une force sévère » ayant causé « la rotation ou le mouvement de sa tête ». Des préoccupations avaient déjà été soulevées par le personnel de crèche suite à des ecchymoses observées sur le bébé. Malgré cela, aucune action appropriée n’a été prise par les services sociaux après que Charlie a été transporté d’urgence à l’hôpital avec des marques visibles.

De plus, des blessures aux organes génitaux de Charlie ont été identifiées, probablement causées par une « force de traction violente ». Bien que le frère de Roberts ait noté des marques sur les oreilles de Charlie, Roberts a tenté de minimiser la situation en déclarant qu’il s’agissait de somnambulisme. L’accusation soutient qu’il existe trop d’incidents d’ecchymoses pour que cela soit considéré comme un simple accident, affirmant que quiconque vivant avec Charlie et s’occupant de lui dans ces conditions doit être tenu responsable de cette négligence.

Alors que Stockton nie les accusations de meurtre et de négligence envers un enfant, Roberts a plaidé non coupable d’une accusation de négligence. Le procès se poursuit, et la recherche de justice pour Charlie continue.