Mike Johnson, président de la Chambre des représentants, fait face à des pressions croissantes pour démissionner après des échecs dans la gestion des projets de loi. Des figures comme Elon Musk, Vivek Ramaswamy, Jim Jordan et Tom Emmer émergent comme possibles successeurs. Musk critique vivement Johnson, tandis que des républicains réclament un nouveau leadership. Les tensions au sein du parti se renforcent alors que la situation budgétaire devient de plus en plus délicate.
Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, un républicain originaire de Louisiane, est confronté à une pression croissante pour démissionner ou faire face à un défi de leadership. Plusieurs noms surprenants émergent comme potentiels successeurs dans l’éventualité où il quitterait son poste.
Importance de la situation actuelle
Depuis qu’il a pris ses fonctions il y a 13 mois, Johnson a été sous le feu des critiques à cause de sa gestion des risques de fermeture du gouvernement. En moins d’une semaine, deux projets de loi ont été rejetés, en grande partie en raison de pressions externes et de l’opposition des démocrates.
Elon Musk semble jouer un rôle déterminant dans cette saga, ayant partagé une image d’un projet de loi sur la plateforme de médias sociaux X, auparavant connue sous le nom de Twitter, accompagnée d’un commentaire acerbe. Musk a affirmé que le projet de loi bipartisan proposé « ne devrait pas passer » et l’a qualifié de « criminel ». Après son rejet, un autre projet de loi soutenu par les républicains a également échoué lors d’un vote, illustrant les tensions au sein du parti.
Lors d’une conférence en Arizona, Steve Bannon, un conseiller de Trump, a exprimé son mécontentement envers Johnson en affirmant qu’il « n’est pas à la hauteur » et qu’il manque des qualités essentielles comme le courage et la détermination. Face à cette situation, des voix de plus en plus nombreuses au sein du Parti républicain demandent à Johnson de céder sa place à un autre leader.
Les candidats potentiels pour le remplacer
Elon Musk
Parmi les noms qui circulent, Elon Musk se distingue grâce à sa visibilité tout au long de la crise. Cependant, certains s’interrogent sur la faisabilité de sa nomination, évoquant des préoccupations concernant sa citoyenneté. Bien que Musk soit un citoyen américain naturalisé depuis 2002, des précédents montrent que des individus nés à l’étranger ont occupé des postes de haut niveau au sein du gouvernement américain.
La Constitution américaine accorde à la Chambre des représentants le pouvoir de désigner son président sans imposer de conditions strictes sur l’éligibilité, ce qui pourrait ouvrir la voie à une candidature controversée.
Vivek Ramaswamy
Si Musk ne devient pas le choix des républicains, Vivek Ramaswamy, futur partenaire au Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), pourrait être un candidat viable. Le sénateur Mike Lee de l’Utah a désigné Ramaswamy comme un remplaçant potentiel, soutenant que Johnson a « perdu le contrôle » du processus budgétaire. Lee a exprimé son soutien en déclarant que Ramaswamy ou Musk seraient de meilleures options pour le leadership républicain.
Jim Jordan
Le représentant Jim Jordan de l’Ohio, qui a déjà tenté d’accéder à la présidence de la Chambre avant l’élection de Johnson, est également cité comme un candidat sérieux. Jordan, loyaliste de Trump, a une vision claire des objectifs qu’il souhaite atteindre au Congrès, notamment des réductions d’impôts et des politiques énergétiques sensées.
Tom Emmer
Enfin, Tom Emmer, le whip de la majorité à la Chambre, est considéré comme un autre potentiel successeur. Son expérience à la tête du Comité national républicain du Congrès et sa capacité à lever des fonds en font un candidat attractif. Cependant, il doit surmonter l’opposition de Trump, qui a déjà entravé sa candidature précédente.