Inquiétudes grandissantes pour Kfir et Ariel Bibas, les jeunes enfants toujours retenus par le Hamas après la libération de 4 otages israéliens

Inquiétudes grandissantes pour Kfir et Ariel Bibas, les jeunes enfants toujours retenus par le Hamas après la libération de 4 otages israéliens

Les inquiétudes grandissent autour des jeunes otages israéliens Kfir et Ariel Bibas, âgés de deux et cinq ans, qui n’ont pas été libérés lors d’un récent échange de prisonniers. Leur famille, désemparée et sans nouvelles, appelle à ne pas oublier leur souffrance. Dans un contexte plus large, la libération de quatre soldats israéliens soulève des interrogations sur le sort des autres otages, dont les Bibas, dont le sort reste incertain.

Inquiétudes croissantes pour les plus jeunes otages israéliens

Les préoccupations autour des plus jeunes otages israéliens, Kfir et Ariel Bibas, ont récemment atteint un nouveau sommet. Âgés respectivement de deux et cinq ans, les garçons n’ont pas été inclus dans les quatre libérés lors de l’échange de prisonniers d’aujourd’hui. Leur famille a exprimé son désespoir, révélant qu’elle n’avait aucune information sur leur sort, si ce n’est une angoisse constante quant à leur bien-être. Les Bibas, accompagnés de leurs parents Yarden et Shiri, figurent sur la liste des otages à libérer dans le cadre du fragile cessez-le-feu en cours.

Depuis le début de cette trêve dimanche, coïncidant avec le deuxième anniversaire de Kfir, les proches n’ont reçu aucune mise à jour. Les forces de défense israéliennes (IDF) ont vivement critiqué le Hamas, l’accusant de ne pas respecter l’accord par la libération de soldats israéliens au lieu de civils, comme cela était convenu. Le porte-parole Daniel Hagari a exprimé ses préoccupations, affirmant : « Nous avons de lourdes inquiétudes pour leur sort. » Israël s’attend à recevoir des nouvelles concernant la famille Bibas dans un avenir proche, mais les proches des garçons vivent dans une profonde détresse.

Un appel poignant de la famille Bibas

La famille Bibas a partagé sa douleur avec le monde, décrivant comment leur vie a été bouleversée par la nouvelle que les garçons et leurs parents n’avaient pas été inclus dans la seconde liste de libération. Dans une déclaration émotive, ils ont supplié les médias de ne pas oublier leur souffrance, en disant : « Notre douleur, notre lutte, et, surtout, la discussion cruciale sur la complexité et la tragédie de leur absence sur la liste. » Ils se sont interrogés sur le traitement des civils en captivité, soulignant l’importance de ne pas perdre de vue leurs vies à risque.

Les incertitudes entourant la vie des jeunes garçons demeurent, notamment en raison du manque de preuves de leur existence depuis leur enlèvement. En novembre 2023, une vidéo du Hamas avait montré Yarden Bibas apprenant que sa femme et ses enfants avaient été tués, mais le Hamas a une réputation de désinformation, ce qui rend la situation encore plus inquiétante. Ofri Bibas-Levy, la tante des enfants, a partagé son désespoir face à cette incertitude, déclarant qu’elle ressentait le besoin de savoir, même si la vérité était douloureuse.

Dans un contexte plus large, la deuxième phase de l’échange de prisonniers a eu lieu aujourd’hui, marquée par la libération de quatre soldats israéliens après 477 jours de captivité. Ces jeunes femmes ont été remises en sécurité à la Croix-Rouge, mais leur libération soulève des questions sur le sort des autres otages, notamment ceux qui, comme les Bibas, restent introuvables.