Lisa Murkowski, sénatrice républicaine de l’Alaska, et Aaja Chemnitz, législatrice danoise, s’opposent aux ambitions d’achat du Groenland par Donald Trump, affirmant que ce territoire n’est « pas à vendre ». Ils prônent un partenariat entre les États-Unis et le Groenland, soulignant son importance comme allié plutôt que comme actif. Leur déclaration survient après que Trump a manifesté son intérêt pour le Groenland, éveillant des inquiétudes sur les relations entre le Danemark et les États-Unis.
Lisa Murkowski et Aaja Chemnitz Unissent leurs Voix contre la Vente du Groenland
Le sénateur républicain de l’Alaska, Lisa Murkowski, a récemment collaboré avec un législateur danois, Aaja Chemnitz, pour contester les ambitions d’acquisition du Groenland par le président Donald Trump. Dans un communiqué commun, ils affirment que le territoire danois n’est « pas à vendre ».
Murkowski, qui a souvent exprimé son désaccord avec certaines décisions de Trump, a rédigé cette déclaration en tandem avec Chemnitz, membre du parlement danois représentant le Groenland. Ils soutiennent que le Groenland est un « allié et non un actif », plaidant pour une intensification de la collaboration entre les États-Unis et le Groenland plutôt que pour une acquisition territoriale.
Une Vision de Partenariat plutôt que de Propriété
Dans leur communiqué, Murkowski et Chemnitz soulignent que l’intérêt d’un homme d’affaires devenu président pour le Groenland est compréhensible, mais ils insistent sur le fait que « le Groenland n’est pas à vendre ». Cette affirmation a été clairement établie par le gouvernement du Groenland, le Naalakkersuisut.
Les deux législateurs, représentant les intérêts du Groenland au Danemark et aux États-Unis, proposent une vision optimiste pour l’avenir, fondée sur le partenariat plutôt que sur la propriété. Ils déclarent : « Pour garantir que notre alliance atteigne son plein potentiel, les Américains doivent considérer le Groenland comme un allié, pas un actif. » Cette déclaration est un appel à renforcer les relations basées sur la coopération.
Le Groenland, la plus grande île du monde, fait partie du Danemark depuis 1953. Murkowski et Chemnitz réaffirment que l’avenir doit être façonné par des collaborations fructueuses plutôt que par des acquisitions territoriales. Le communiqué a été publié après que Trump a réitéré son souhait d’acquérir le Groenland lors d’une interaction avec des journalistes à bord de l’Air Force One.
Ils reconnaissent également les avantages stratégiques liés à la situation géographique du Groenland, qui est essentiel pour la défense et le transport maritime, tout en soulignant l’importance des ressources minérales qu’il regorge. Les deux législateurs concluent que le Groenland doit être vu comme un partenaire potentiel, ouvert aux affaires, mais fermement ancré dans la notion d’alliance.
Face à ces déclarations, le gouvernement danois est en alerte, suite à la conversation de Trump avec la Première ministre danoise, Mette Frederiksen. Des craintes ont été exprimées quant à l’impact des ambitions de Trump sur les relations entre le Danemark et les États-Unis.