Une famille reconnue coupable d’avoir laissé Ambreen Fatima Sheikh dans un état végétatif à la suite d’abus a été libérée de prison après l’annulation de leur condamnation par la Cour d’appel. Ambreen, tombée dans le coma il y a dix ans, avait été victime de violence domestique. Cette affaire soulève des interrogations sur la protection des victimes et met en lumière les enjeux liés aux abus domestiques, révélant la vulnérabilité des femmes dans de telles situations.
Libération d’une famille impliquée dans un cas d’abus tragique
Une famille, accusée d’avoir laissé une mariée dans un état végétatif suite à des abus présumés, a récemment été libérée de prison. Ambreen Fatima Sheikh, qui a subi des lésions cérébrales « irrémédiables », est tombée dans le coma il y a dix ans à l’âge de 30 ans. Son mari, Asgar Sheikh, 31 ans, ainsi que ses parents, Khalid Sheikh, 55 ans, et Shabnam Sheikh, 52 ans, avaient été condamnés à un total de 23 ans de réclusion l’an dernier. Ils ont été reconnus coupables d’avoir causé ou permis à un adulte vulnérable de subir de graves dommages physiques.
Contexte de l’affaire et conséquences judiciaires
La condamnation a été annulée par la Cour d’appel, qui a déterminé que le procès initial à Leeds présentait des « difficultés probatoires ». Bien que leurs condamnations pour entrave à la justice aient été maintenues, la belle-sœur, Shagufa, 29 ans, a également vu sa peine annulée. L’affaire a révélé qu’Ambreen, arrivée au Royaume-Uni en 2014 pour un mariage arrangé, avait été victime de violence domestique et d’isolation sociale. Les procureurs ont exposé qu’elle avait été soumise à un environnement abusif, où ses besoins n’étaient pas satisfaits et où elle avait été maltraitée.
Les détails de cette affaire tragique mettent en lumière la vulnérabilité des femmes dans des situations similaires, et soulèvent des questions importantes sur la justice et la protection des victimes d’abus domestiques.