Tom Homan, ancien tsar des frontières, a averti les cartels de ne pas attaquer les agents de la patrouille frontalière américaine. Le président Trump a signé un décret classant les cartels comme « organisations terroristes étrangères », permettant ainsi des actions renforcées contre eux. Homan a souligné que la violence pourrait augmenter si la sécurité de la frontière s’améliore. En réponse, le Mexique a déployé 10 000 soldats de la Garde nationale pour contrôler le trafic de drogue et l’immigration illégale.
Avertissement de Tom Homan aux Cartels
Le tsar des frontières, Tom Homan, a émis un avertissement ferme aux cartels mardi, leur demandant de s’abstenir d’attaquer les agents de la patrouille frontalière américaine ainsi que les soldats en défense de la frontière sud.
Décrets et Actions Contre les Cartels
Le président Donald Trump a, dès son premier jour en fonction, signé un décret visant à classer les cartels comme des « organisations terroristes étrangères ». Ce décret vise à souligner leur rôle dans l’introduction de narcotiques mortels et de gangs violents sur le sol américain, en raison de leur contrôle sur la frontière sud. Homan, lors de son intervention sur « America’s Newsroom », a affirmé que cette désignation permettrait aux États-Unis d’agir de manière déterminée contre ces groupes criminels, et a noté que Trump est prêt à agir.
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“Cette désignation nous donne un pouvoir considérable pour frapper non seulement leur infrastructure et leurs opérations, mais aussi attaquer leur financement. En les privant de leurs ressources financières, ils ne pourront plus soudoyer les fonctionnaires ou les forces de l’ordre,” a-t-il déclaré. “Le président Trump prend cette situation au sérieux, et je suis entièrement d’accord avec lui sur le fait que ces cartels ont causé plus de morts parmi les Américains que l’ensemble des organisations terroristes à l’échelle mondiale. Ils ont également assassiné des milliers de journalistes, de politiciens, de juges et de procureurs. Cela représente un véritable changement de dynamique.”
Des agents de la patrouille frontalière ont été attaqués le 27 janvier à Fronton, au Texas, selon les déclarations des douanes et de la protection des frontières. Un représentant du département de la sécurité publique du Texas a confirmé que ces tirs provenaient de membres de cartels.
Le 26 janvier, l’administration Trump a annoncé l’arrestation d’un membre recherché du gang MS-13 pour meurtre, alors que les arrestations quotidiennes effectuées par l’Immigration et les douanes dépassent largement celles de l’administration de l’ancien président Joe Biden.
Par ailleurs, le gang vénézuélien Tren de Aragua a également intensifié sa présence aux États-Unis sous l’administration Biden, avec l’arrestation de neuf suspects impliqués dans un enlèvement et une invasion de domicile au Colorado.
L’animatrice Dana Perino a questionné Homan sur ce que les cartels pensent de la répression accrue de l’administration Trump, notamment en ce qui concerne le trafic de fentanyl.
“J’ai répété à maintes reprises que dès que nous sécuriserons la frontière, ce que nous sommes presque en train de réaliser, et que nous entraverons leur commerce, cela deviendra violent. Ils gagnent actuellement plus d’argent que jamais auparavant,” a expliqué Homan. “C’est pourquoi les cartels mexicains sont en guerre entre eux, cherchant à contrôler les territoires des autres, car il y a d’énormes sommes d’argent en jeu.”
“Une fois que nous sécuriserons la frontière et que nous rendrons leur profit plus difficile, la violence va s’intensifier. Bien que regrettable, nous savons que cela est inévitable. La patrouille frontalière est prête, et avoir l’armée à la frontière sud est un atout. Ce serait une grave erreur de la part des cartels de s’en prendre à un agent de la patrouille frontalière ou à un soldat,” a-t-il ajouté. “Je suis convaincu que le président Trump réagira avec une force considérable. Il a les moyens de démanteler ces cartels s’ils portent atteinte à nos soldats ou à nos agents. En résumé : je ne m’aventurerais pas là-bas.”
En réponse à cette situation, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a annoncé, lundi, le déploiement de 10 000 soldats de la Garde nationale à la frontière sud des États-Unis pour aider à maîtriser le flux de drogues et d’immigration illégale.