Wallis Simpson : révélations étonnantes sur sa vie en Chine, sa technique de séduction, son amant fasciste et des rumeurs scandaleuses

Wallis Simpson : révélations étonnantes sur sa vie en Chine, sa technique de séduction, son amant fasciste et des rumeurs scandaleuses

La duchesse de Windsor, Wallis Simpson, a longtemps été perçue comme une manipulatrice ayant conquis le prince de Galles avec des rumeurs sulfureuses, notamment un prétendu « dossier chinois ». Cependant, un nouveau livre démontre que ces histoires, y compris des liaisons avec des nazis et des aristocrates, étaient des inventions. Finalement, Wallis apparaît comme une figure clé ayant influencé l’abdication d’Edward VIII, écartant un roi jugé instable à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.

La duchesse de Windsor était-elle réellement une manipulatrice séductrice avec un désir insatiable pour les hommes, ayant piégé le futur roi avec son tristement célèbre ‘stratagème de Shanghai’ ?

Des rumeurs et des mensonges : la vie de Wallis Simpson

Alors qu’elle courtisait Edward, prince de Galles, a-t-elle également eu des relations avec un simple vendeur de voitures d’occasion, un haut responsable nazi, et un aristocrate fasciste italien ? Ou bien, les gens la méprisaient tellement qu’ils s’adonnaient à la propagation de fausses histoires à son sujet ?

Une des accusations les plus accablantes à l’encontre de la divorcée originaire de Baltimore, qui continue de susciter des débats aujourd’hui, est le fameux ‘dossier chinois’. Ce document, préparé pour le Premier ministre Stanley Baldwin et le roi George V, décrivait les frasques de Wallis Simpson à Shanghai dans les années 1920, où elle vivait avec son premier mari, le comte Winfield Spencer Jr, alors qu’il était en mission sur l’USS Pampanga.

Après leur séparation, elle aurait parcouru le pays et appris des techniques sexuelles qui auraient captivé le prince de Galles, qui se sentait sexuellement inadapté. Lors de la crise d’abdication de 1936, cette période de débauche de Wallis en Chine a même été discutée en cabinet, alors que les ministres cherchaient des moyens de libérer le nouveau roi de l’emprise qu’elle exerçait sur lui. Des notes manuscrites du haut fonctionnaire Sir Horace Wilson révèlent que les ministres pensaient avoir trouvé des éléments suffisamment compromettants pour briser son emprise sur Edward VIII.

Démystification des rumeurs

Cependant, le fameux dossier chinois n’existait pas, comme le prouve un nouveau livre. De même, l’affaire présumée entre Wallis et le vendeur de voitures Guy Trundle, imaginée par les services de renseignement, s’est avérée fausse. Sa prétendue liaison secrète avec Joachim Ribbentrop, l’ambassadeur d’Hitler à Londres, et ses activités nocturnes avec le comte Ciano, un homme politique italien, n’ont également jamais eu lieu.

Wallis Windsor était tellement vilipendée par la population britannique pour avoir « volé » leur roi que même les rumeurs les plus infâmes ne semblaient pas suffisantes. Dans le cadre de la perspective historique, il est désormais évident qu’elle a joué un rôle crucial en écartant du trône un monarque faible et instable qui, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, aurait été bien moins résolu face à la menace nazie que son frère, le roi George VI.

Dans le livre intitulé ‘Son année de lotus’, le biographe Paul French examine minutieusement les accusations les plus sévères – le dossier chinois – et démontre que les récits entourant Wallis n’étaient rien d’autre que des inventions désespérées.

Le dossier prétendait :

  • Wallis aurait eu une liaison en Chine avec Ciano, mais French prouve que cela était impossible car Wallis avait quitté la Chine avant même l’arrivée de Ciano.
  • Il affirmait qu’elle avait subi un avortement, mais il n’existe aucune preuve de cette allégation.
  • On disait qu’elle avait posé pour des photos pornographiques, mais aucune image n’a jamais été trouvée et le photographe n’était même pas en Chine à l’époque.
  • Les rumeurs selon lesquelles elle aurait appris des techniques sexuelles dans des bordels sont également réfutées par French, qui affirme qu’aucune femme de son statut ne se serait abaissée à cela.

Ainsi, qu’on l’admire ou qu’on la déteste, la duchesse de Windsor peut enfin se libérer de l’une des rumeurs les plus persistantes à son sujet.

Mais d’autres allégations subsistent. Avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Hitler a nommé Joachim von Ribbentrop comme ambassadeur à Londres. Bien que Ribbentrop ait été exécuté plus tard pour crimes de guerre, des rumeurs circulaient à l’époque sur une liaison entre lui et Mme Simpson, renforcées par des affirmations farfelues selon lesquelles il lui aurait envoyé des œillets pour symboliser le nombre de leurs rencontres intimes.

Cependant, ces informations provenaient d’une source peu fiable : un moine bénédictin, le père Odo, qui avait été le duc de Wurtemberg. Craignant pour ses propres origines allemandes, il a déclaré ce que les agents du FBI voulaient entendre, alimentant ainsi les rumeurs infondées sur Wallis.

Enfin, l’histoire de Guy Trundle, le vendeur de voitures d’occasion, qui aurait eu une liaison avec Wallis juste avant que le prince Edward ne lui fasse sa demande, a également été orchestrée par les services de renseignement, qui étaient sur ses traces à cette époque.